Introduite dans la loi en 2010, la précarité énergétique demeure mal comprise car difficile à évaluer, ce qui questionne la pertinence des politiques publiques qui la prennent en charge.
L’utilisation des seuls surplus d’électricité renouvelable, comme l’avancent les plans hydrogène, ne permettra pas d’assurer des coûts compétitifs de production d’hydrogène par électrolyse.
Les freins à la rénovation énergétique sont multiples et de plus en plus de voix expriment un point de vue critique sur la politique mise en œuvre et les résultats obtenus en France.
Les voitures à hydrogène n’ont pas le problème d’autonomie des voitures électriques à batterie. Comment fonctionnent ces alternatives prometteuses pour réduire les émissions des gaz à effet de serre ?
Trois modalités d’innovation frugale pour sortir du discours manichéen opposant « high tech » et « low tech » et pour tendre vers un déploiement approprié des technologies de l’énergie.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Si l’Europe affiche avec son pacte vert de hautes ambitions en matière d’économie d’énergie, elle semble faire l’impasse sur les problèmes posés par le déploiement du numérique.
En réponse à la crise sanitaire, L’Europe peut-elle mettre son économie sur une voie plus verte ? Le Baromètre de l’énergie a interrogé une centaine de spécialistes pour répondre à cette question.
Antoine Perrau, École Nationale Supérieure d'Architecture Montpellier (ENSAM)
Face à la chaleur insupportable qui s’abat certaines zones du monde, concevons des villes naturellement ventilées, plutôt que d’empirer la situation par la climatisation.
L’hydrogène est utilisé pour la mobilité « verte », mais sa production est loin de l’être. Pourtant, de l’hydrogène est généré continument à l'intérieur de la Terre et peut être capté.
Utiliser l’énergie solaire pour transformer le méthane en éthane à température ambiante pourrait permettre de fabriquer des plastiques, par exemple, sans émettre de CO₂.
Nous enseignons toujours l’énergie, cœur de la civilisation thermo-industrielle, dans les pas de Sadi Carnot. Comment s’en inspirer à présent pour explorer un autre avenir avec les étudiants ?
Roland Lehoucq, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) and François Graner, Université Paris Cité
La pandémie confirme les limites de la croissance, incite à repenser nos relations aux technologies en tenant compte du triptyque énergie-matière-environnement, et ouvre le débat de la décroissance.
Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le marché se caractérise aujourd’hui par une demande atone qui se double d’un excès d’offre lié à la situation géopolitique, aux limites des capacités de stockage et à la spéculation.
La crise économique mondiale et la saturation des capacités de stockage américaines expliquent pourquoi les prix sont entrés en territoire négatif en début de semaine.
L’impact d’un mois de confinement sur la consommation finale d’énergie en France pourrait avoir un effet équivalent à celui observé lors de la dernière crise financière de 2008.