La suspension partielle par le Québec du parrainage de réfugiés par des organismes privés dans la province met en évidence les défis que pose leur réinstallation.
Lyla André, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Le sort du million de réfugiés syriens au Liban reste incertain alors que le pays connaît une crise économique, politique et sociale sans précédent. Quelle réponse de la communauté internationale ?
Shahzaman Haque, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
En raison d’une trajectoire parsemée de dangers et d’incertitudes, les migrants développent un nouveau langage. Exemple avec les demandeurs d’asile sud-asiatiques.
Les mesures qui empêchent les migrants de demander l’asile aux États-Unis ne sont pas seulement dues à la pandémie. Elles s’inscrivent dans un discours anti-migration qui prévaut depuis des décennies.
Les épidémies révèlent les inégalités tolérées en temps « normal » mais qui auront ont un impact délétère sur la santé d'une population si des mesures ne sont pas prises pour compenser ces injustices.
Les réfugiés sont vulnérables au virus: ils vivent dans des espaces enclavés et surpeuplés, avec des ressources médicales limitées, des conditions d'hygiène catastrophiques, et ils sont mal informés.
La Turquie est aujourd’hui la première terre d’accueil au monde : elle héberge sur son territoire des millions de Syriens ayant fui la guerre civile. Une politique qui n’est pas dénuée d’ambiguïtés.
Une décision récente rendue par le Comité des droits de l’homme de l’ONU pourrait, dans un futur proche, conduire à la reconnaissance de la notion de « réfugié climatique ».
Peut-on évoquer une « crise de l’immigration » en France qui justifierait de ternir l’épure « progressiste » portée par le président tant sur le plan intérieur que dans l’arène européenne ?
Des actions collectives spontanées initiées par des volontaires non-politisés peuvent aboutir à des actions ayant un impact sur les opinions publiques. Mais non sur l’accueil des réfugiés lui-même.
Les villes, premier point d’accueil des migrants, demandeurs d’asile et réfugiés sont-elles habilitées à agir contre les incohérences de la politique migratoire européenne ?
Les anglophones du Cameroun souffrent d’une marginalisation flagrante et sont traités comme des citoyens de seconde zone par le gouvernement francophone.
Taxer les vendeurs d’armes, principaux responsables des conflits, sur la base d’un impôt sur la « destruction » serait une mesure inédite qui pourrait aider les réfugiés et la reconstruction après la guerre.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po
Research Director FNRS Director, Centre d’Etude et des Migrations (CEDEM) Directeur de l'IRSS,Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège, Université de Liège