Dans le cas des sujets médicaux, et à partir d’une information fiable, les tweets dérivent vite vers des vérités alternatives ou vers des sujets très politisés.
Peter Addo, Agence française de développement (AFD)
L’évolution rapide des technologies facilite la prise de décision collective et le débat public. Leur introduction dans les pays en développement s'accompagne de risques pour la democratie.
Si les services russes ont promis à Vladimir Poutine que l’Ukraine s’effondrerait très rapidement, c’est moins par incompétence que par volonté de lui dire ce qu’il voulait entendre.
Alors que va s'ouvrir la semaine de la presse et des médias à l'école, voici quelques conseils pour guider enfants et adolescents dans le flux d'images actuel.
Le président sortant Jair Bolsonaro pourrait remettre en question l’issue du scrutin du 2 octobre. Durant toute la campagne, il a laissé planer le doute sur la fiabilité du système électoral brésilien.
Par ses tics d’écriture sur Twitter, Donald Trump ne convainc pas, il subjugue. Sa grammaire n’est pas argumentative mais émotionnelle : il s’exprime à la manière d’un prédicateur.
La confiance à l’égard de l'information journalistique a atteint un creux historique. Mais les Canadiens sont plus nombreux que jamais à payer pour de l'information en ligne.
L’hésitation vaccinale est un phénomène mondial, complexe et pluriel. Son décryptage fait ressortir des causes spirituelles, cognitives ou politiques et le rôle des réseaux sociaux. Explication.
Twitter, plus que tout autre réseau social, permet de suivre et de commenter les événements en temps réel. L'acquisition de la plate-forme par Elon Musk pourrait radicalement changer la donne.
Décortiquer intelligemment des études scientifiques n’est pas chose simple. Cette barrière de compréhension amène certaines personnes, dont des professionnels de la santé, à propager de fausses nouvelles.
Si les outils de fact-checking se multiplient, il faut, pour utiliser ces antidotes, être déjà sensible aux risques de la désinformation. Et donc cultiver une forme de doute constructif.
Il n’est pas suffisant de s’appuyer sur la notion de vérité pour combattre les fake news, il faut introduire une notion plus vaste et opératoire de « responsabilité épistémique ».
Désinformation, ingérence étrangère, deepfakes… L’UE, comme le reste du monde, fait face à un raz-de-marée de fake news face auquel elle tente de s’organiser.
Les hypertrucages permettent aux individus et organisations mal intentionnés de créer et diffuser des tromperies. Or, la société n’est pas équipée pour agir avec discernement contre ce phénomène.
L’école doit cesser d’enseigner les connaissances scientifiques comme des vérités irréfutables, mais plutôt comme des propositions, qui sont éprouvées sur une base continue.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Assistant Professor, Educational Technology, Chair in Educational Leadership in the Innovative Pedagogical Practices in Digital Contexts - National Bank, Université Laval