Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
La fusion de l'ASN et de l’IRSN proposée par le gouvernement est loin d'être anodine. Elle remet en cause ce qui fait la force du modèle français de gouvernance des risques nucléaires.
Attirer des industriels requiert des prix de l’électricité stables et peu élevés, ce que la libéralisation et la tarification au coût marginal, piliers de la politique de l’UE, ne garantissent pas.
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
En pleine relance de la filière du nucléaire civil en France, le gouvernement d’Emmanuel Macron vient de lancer une réforme du système d’expertise et de contrôle de la sûreté nucléaire qui interroge.
La tarification marginale, modulée selon la demande, guide depuis la Libération les prix des transports ou de l’électricité. Ce concept prend aujourd’hui une pertinence nouvelle.
Les dispositifs qui devaient favoriser la concurrence en Europe et une baisse des prix pour les consommateurs semblent aujourd'hui avoir manqué leurs objectifs.
Les taxes et les coûts de transport mais aussi le financement de la transition énergétique expliquent notamment pourquoi la libéralisation n’a pas, comme attendu, conduit à une baisse des prix.
En France, 1 200 industriels provenant de secteurs économiques différents génèrent des déchets radioactifs. 60 % de ces déchets relèvent de l’industrie électronucléaire.
Portrait(s) de France(s), un rendez-vous thématique pour aborder les grands enjeux de la présidentielle 2022. Dans cet épisode, focus sur la transition énergétique.
Le plan de relance France 2030 fait la part belle au nucléaire avec les « SMR ». Comment fonctionnent ces réacteurs innovants ? Quand seront-ils déployés ?
Le secteur, tiré aujourd’hui pas la demande asiatique, pourrait se retrouver bouleverser par l’arrivée sur le marché de nouveaux réacteurs de taille réduite.
EDF voudrait supprimer l’Arenh, qui permet à ses concurrents d’acheter l’électricité nucléaire à prix coûtant, alors que les fournisseurs alternatifs souhaiteraient que ce mécanisme soit renforcé.
En 2017, 5,5 milliards d’euros ont été dépensés par l’État pour financer le déséquilibre démographique et les droits catégoriels des trois grands régimes spéciaux de retraite.
Le plan Hercule, qui prévoit la scission de l’électricien français en deux entités et contre lequel les salariés se sont mis en grève le 19 septembre, semble contestable d’un point de vue financier.
Thomas Reverdy, Institut polytechnique de Grenoble (Grenoble INP)
La dernière augmentation du prix de l’électricité suscite la polémique. Pour mieux saisir les variables de l’évolution de ces prix, il faut comprendre comment s’est libéralisé le marché.
La désobéissance civile est un bon moyen d’attirer l’attention, mais pour construire sur cette dynamique, les objectifs ne doivent pas être éclipsés par les modes d’action.