Alexis Lévrier, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
La mobilisation au Journal du dimanche est exceptionnelle non seulement par sa longévité mais parce qu’elle vise à défendre l’indépendance du journalisme et finalement son existence même.
Si les stratégies opportunistes ne sont pas des phénomènes nouveaux en politique, leur analyse éclaire néanmoins les défis auxquels font face les partis comme Les Républicains aujourd'hui.
Si les conservateurs l’emportent et que Vox détient la balance du pouvoir, l’extrême droite intégrera une coalition gouvernementale pour la 1ʳᵉ fois depuis la consolidation de la démocratie espagnole.
Après une lourde défaite aux élections locales de mai dernier, le chef de l’exécutif espagnol a avancé les législatives, estimant que c’était sa meilleure chance de les gagner. Une manœuvre délicate.
Se focaliser sur les liens entre le RN et la Russie peut conduire à négliger le projet, caressé par plusieurs partis d’extrême droite de l’UE, consistant à édifier un espace illibéral européen.
Tandis que les 27 remettent en question la place de la Hongrie au sein de l’UE, le FPÖ autrichien, parti d’extrême droite, ne cesse d’afficher son soutien au gouvernement hongrois de Viktor Orban.
Longtemps, le vote enseignant en faveur de l'extrême droite a été marginal. Avec les adresses répétées à cet électorat de Jean-Marie Le Pen puis de Marine Le Pen, la donne a-t-elle changé ?
Le « procès en diffamation du siècle » n’aura pas eu lieu : la Fox a versé une somme colossale à l’entreprise qui la traînait en justice, mettant ainsi fin à la procédure judiciaire.
Alors que l’extrême droite et le populisme se sont imposés dans la vie politique de nombreuses démocraties en Occident, l’Espagne a longtemps fait figure d’exception. Cela pourrait changer.
Comment, de parti « infréquentable », le FN-RN est-il devenu un parti incontournable du paysage politique français ? Décryptage d’une stratégie de dédiabolisation efficace.
Les partis populistes, notamment en Espagne et en Italie, jouent au maximum sur les émotions des électeurs, en particulier sur les réseaux sociaux, où ces forces politiques excellent.
Le Parti de la liberté de l’Autriche (FPÖ), classé à l’extrême droite, ne participe plus au gouvernement depuis quatre ans, mais pourrait bien remporter les prochaines législatives…
Les divisions au sein du parti Les Républicains sur la réforme des retraites illustrent la difficulté de rassembler les différentes tendances autour d’une ligne de conduite commune.
Dominée par les conservateurs, la Cour suprême emploie de plus en plus ses prérogatives pour favoriser le Parti républicain lors des élections, locales comme nationales.
L’extrême droite ne doit pas être perçue comme un ensemble de petits mouvements indépendants, mais plutôt comme un réseau basé sur une idéologie extrémiste dangereuse pour la démocratie.
Foued Nasri, Université Jean Monnet, Saint-Étienne
Les paniques morales centrées sur l’islam et les banlieues et l’accès des personnalités d’extrême-droite aux médias favorisent la diffusion et la légitimation d’un discours anti-immigré.
Jan Grabowski, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
L’Holocauste est devenu une question controversée en Pologne ces dernières années. Ceux qui contestent le récit historique du gouvernement ont été condamnés et poursuivis en justice.
La droite au pouvoir en Israël s’attaque avec virulence à la Cour suprême du pays, qu’elle juge politisée et anti-démocratique. Des accusations très largement infondées.
Les partis d’extrême droite « Démocrates de Suède », qui participe au gouvernement à Stockholm, et « Frères d’Italie », qui dirige celui de Rome, ont bien des points en commun.