Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
En affaiblissant les nations occidentales et les régimes des pays musulmans, la pandémie de Covid-19 offre aux mouvements djihadistes de nombreuses occasions de déployer leur propagande.
Les mouvances djihadistes interprètent la crise sanitaire actuelle comme un signe évident de la colère de Dieu contre les « nations croisées ». Leur détermination s’en trouve encore renforcée.
Comment juger les combattants de Daech ? Tour d’horizon des diverses options envisageables, des tribunaux locaux à des juridictions internationales qui seraient créées ad hoc.
Ghassem Soleimani n’incarnait pas la stabilité, au contraire. Pour autant, son assassinat ne va évidemment pas apaiser un Moyen-Orient en proie aux guerres et à la déstabilisation politique.
L'assise territoriale que l'organisation terroriste a pu se constituer entre 2014 et 2019 lui a permis de développer de plusieurs sources de revenus à la fois physiques et dématérialisés.
Après la mort de Baghdadi, la question est de savoir comment on pourra neutraliser les prochains leaders de Daech, afin d’éviter la réémergence du mouvement.
Une « zone tampon » de sécurité en Syrie est essentielle mais le revirement de Trump risque de compromettre durablement les relations entre la Turquie, l’UE et les États-Unis.
La puissance des cellules terroristes repose non pas sur leurs leaders mais plutôt sur leur complexité et leur fluidité. L’absence de direction au sens traditionnel du terme les rend difficile à contrer.
Renoncer signifie que nous accordons au régime d’Assad et à la Russie une victoire stratégique, mais aussi intellectuelle dont les conséquences seront incalculables en termes de sécurité mondiale.
Si le califat de Daech s’est effondré, crier victoire est largement prématuré. La lutte contre le terrorisme promet d’être longue, à l’extérieur de nos frontières comme sur le territoire national.
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
En quête de propos mensongers sur Ebola en 2014, nous sommes tombés sur Donald Trump, Breitbart, un site russophile et des fake news. Ce petit monde se faisait les griffes en attendant l’élection.
De nombreux progrès ont eu lieu depuis 2015 dans l’édification de l’Europe de la sécurité. Mais l’Union se heurte toujours à toute une série de difficultés évoquées ici.
L’échec de la communauté internationale, les divisions internes propres à une société tiraillée entre de multiples forces centrifuges et l’impuissance de l’ONU expliquent l’impasse actuelle.
Il est illusoire d’élaborer un plan de paix sans prendre en considération la pluralité des acteurs du conflit yéménite et des enjeux locaux, régionaux et internationaux qui s’y superposent.
Loin d’avoir été défait, le mouvement djihadiste conserve d’importantes capacités de nuisance sur fond d’instabilité sociopolitique structurelle en Irak.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po