Pendant des décennies, les espaces de travail à domicile ont été le refuge des hommes. Aujourd’hui, alors que de nombreuses familles travaillent sous un même toit, les femmes en paient le prix.
Confrontées à des propos sexistes, peu de femmes osent dire à leur interlocuteur que ses paroles sont déplacées. En quoi est-ce lié à des normes sociales de genre ?
Selon une enquête, les conditions de vie n’ont pas été affectées de la même façon d’une catégorie sociale à l’autre, même si les femmes ont été pour toutes les principales victimes des inégalités.
Selon une enquête récente de l'UGICT-CGT, les femmes, en première ligne pendant le confinement, ont été particulièrement exposées aux risques sanitaires et psychosociaux.
Selon le dernier baromètre de Burgundy School of Business, autant de femmes que d’hommes ont été nommées lors des assemblées générales 2020, mais la moyenne d’âge reste élevée.
Les partis islamistes PJD (Maroc) et Ennahdha (Tunisie) attirent un nombre relativement important de femmes. Celles-ci sont toutefois, pour l’essentiel, confinées à des rôles secondaires.
Avant la pandémie, l’analyse des politiques différenciées selon le sexe était le credo du gouvernement canadien. Pourtant, la plupart des mesures ont été prises sans égard au genre.
La fermeture des écoles et des services de garde en raison de la pandémie a eu un impact sur les mères universitaires. Elles sont moins en mesure de mener des recherches et d’écrire des articles.
La série « Mrs. America » dresse le portrait de Phyllis Schlafly, militante conservatrice, à la fois peu connue du grand public et exécrée par les féministes de son temps.
Agnès Guillaume, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le droit à l’avortement a été approuvé en Argentine, une victoire pour des milliers de femmes. Il est pourtant loin d’être pleinement acquis en Amérique latine.
Alors que la langue française offre quantité de ressources permettant de s’exprimer sans sexisme, l’idéologie selon laquelle le masculin est « le genre le plus noble » persiste.
Les qualités de gestion dites féminines seraient plus garantes du succès d’une organisation ou de la bonne marche d’un État, avec ou sans situation de crise.
Nina Sahraoui, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les infirmières, aides-soignantes et auxiliaires de vie sont en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. Engagées sur des contrats précaires, leur statut nécessite une revalorisation urgente.
Doctorante en littérature comparée, membre des Ami·es de Monique Wittig, de Philomel-Initiative Genre, de l'Association Internationale des Études Québécoises, Sorbonne Université