Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
La fusion de l'ASN et de l’IRSN proposée par le gouvernement est loin d'être anodine. Elle remet en cause ce qui fait la force du modèle français de gouvernance des risques nucléaires.
Attirer des industriels requiert des prix de l’électricité stables et peu élevés, ce que la libéralisation et la tarification au coût marginal, piliers de la politique de l’UE, ne garantissent pas.
En France, la loi de relance de l’énergie atomique n’a généré aucun débat tandis que l’investissement privé porte l’innovation dans le secteur aux États-Unis ou en Allemagne.
Alors que les pays de l’UE sont capables d’initier des actions communes fortes, une fracture s’opère entre des États aux stratégies de décarbonation très différents, voire antagonistes.
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
En pleine relance de la filière du nucléaire civil en France, le gouvernement d’Emmanuel Macron vient de lancer une réforme du système d’expertise et de contrôle de la sûreté nucléaire qui interroge.
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
Avec les promesses d’un nouveau plan nucléaire pour la France, l’histoire du programme nucléaire des années 1970 et du « plan Messmer » est-elle en train de se répéter ?
Philippe Quirion, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En octobre 2021, RTE a fait paraître un document de référence sur l’avenir du système électrique français. Retour sur ses principales conclusions concernant les options nucléaires et renouvelables.
Alors que d’autres pays européens s’engagent vers des scénarios 100 % renouvelables, la France reste à la traîne. Comment expliquer cette « French touch » en matière d’énergie ?
La décision d’inclure le nucléaire et le gaz naturel dans la liste des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement divise au sein de l’Union européenne.
Le prochain quinquennat devra répondre à ces deux questions sur le nucléaire : combien de temps doit-on exploiter le parc existant ? Par quels moyens de production remplacer les vieilles centrales ?
Le plan de relance France 2030 fait la part belle au nucléaire avec les « SMR ». Comment fonctionnent ces réacteurs innovants ? Quand seront-ils déployés ?
Le secteur, tiré aujourd’hui pas la demande asiatique, pourrait se retrouver bouleverser par l’arrivée sur le marché de nouveaux réacteurs de taille réduite.
À partir d’électricité et de dioxyde de carbone capturé en sortie de centrales ou d’installations industrielles, on peut fabriquer des carburants plus « propres » que le diesel.
À l’occasion du lancement ce mercredi 17 avril du débat public sur la gestion des matières et déchets radioactifs, décryptage de l’évolution des scénarios qui dessinent l’avenir du nucléaire hexagonal.
Le 50 % est-il un plancher qu’il faut atteindre dans les prochaines années ou bien n’est-ce qu’un point de passage dans une trajectoire de sortie complète du nucléaire ?
Thomas Reverdy, Institut polytechnique de Grenoble (Grenoble INP) and Frédéric Marty, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le débat public ouvert jusqu’au 30 juin 2018 sur la politique énergétique française pour les prochaines années est l’occasion d’interroger le prolongement des centrales nucléaires et son coût.
La France, dont le mix énergétique est dominé par le nucléaire, doit prendre en compte les demandes grandissantes de l’UE en matière de sécurité et de coopération.