William Emond, Université de Technologie de Belfort-Montbéliard
La « voiture de demain », électrique et autonome, est parée de nombreuses vertus. Mais plusieurs de ses technologies favorisent le mal des transports. Serons-nous physiquement capables d’y voyager ?
Les débats au sein de l’UE sur l’avenir de l’automobile apparaissent comme une étape logique d’une transition vers ce que la recherche désigne comme un nouveau « système sociotechnique ».
Face à la coalition menée par l’Allemagne pour revenir sur l’interdiction de la vente de voitures thermiques dès 2035, l’UE doit rester ferme sur les principes de son fonctionnement économique.
La décision de l’Union européenne d’interdire la vente de véhicules thermiques en 2035 pourrait créer un ressentiment chez le consommateur en raison des inconvénients des voitures électriques.
La crise inflationniste actuelle ouvre une fenêtre d’opportunité pour créer un nouveau paradigme technico-économique qui avantage les technologies vertes.
Si la voiture électrique est utile à la transition énergétique, elle n’est pas sans défaut et ne doit pas faire oublier la nécessité de la sobriété en matière de transport.
L’approbation de la fin des moteurs à essence, fin juin, résulte du franchissement de plusieurs paliers d’acceptation du changement chez les politiques, les industriels et les consommateurs.
Hervé Martinez, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA) and Rémi Dedryvère, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Les batteries lithium-ions dominent le marché pour leurs avantages technologiques mais l’explosion de la demande remet en question l’approvisionnement.
Les offres vertes d’électricité ne garantissent pas une contribution à la création de nouvelles installations renouvelables. Un nouveau label de l’Ademe relance le débat.
Les contraintes croissantes qui pèseront sur les véhicules polluants vont encourager les particuliers à se tourner vers l’électrique. À condition qu’une offre accessible se développe.
Il existe des centaines de véhicules de toutes sortes, beaucoup moins lourds et donc moins consommateurs de ressources et moins émetteurs de gaz à effet de serre que les voitures.
Les voitures à hydrogène n’ont pas le problème d’autonomie des voitures électriques à batterie. Comment fonctionnent ces alternatives prometteuses pour réduire les émissions des gaz à effet de serre ?
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Chercheur sur la transition énergétique des transports - chaire Énergie et Prospérité - Institut Louis Bachelier, École normale supérieure, Ensae ParisTech, École polytechnique
Titulaire de la Chaire INFRA-S sur la valorisation sociale des infrastructures et Professeure titulaire à la maîtrise en gestion de projet à l'ESG UQAM, Université du Québec à Montréal (UQAM)