Le 6 janvier 2021, Donald Trump s'adresse à ses partisans à Washington. Peu après, des milliers d'entre eux entreront de force au Capitole.
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Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
Le compte Twitter de Donald Trump, qui était celui qui comptait le plus d'abonnés au monde, a été suspendu le 8 janvier 2020.
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Le bannissement de Donald Trump des principaux réseaux sociaux pose de nombreuses questions, à commencer par celle de la responsabilité qu’ont les plates-formes dans les contenus qu’elles hébergent.
Donald Trump le 12 janvier 2021 au moment d'embarquer dans Air Force One pour se rendre au Texas afin de superviser la construction du mur qu'il cherche à ériger à la frontière avec le Mexique.
Mandel Ngan/AFP
Les affronts de Donald Trump à la démocratie américaine, fondée sur le transfert pacifique du pouvoir après une élection – auront des conséquences sérieuses pour les années à venir.
Un partisan de Donald Trump, vu portant une chemise QAnon, se confronte à des officiers de la police du Capitole devant la salle du Sénat.
(AP Photo/Manuel Balce Ceneta)
Les théories du complot diffusées en ligne sont à la base des mensonges de Donald Trump sur sa défaite aux élections américaines. Leurs conséquences dans le monde réel ont éclaté au grand jour.
Devant le Capitole à Washington, le 6 janvier 2021.
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Clayton Besaw, University of Central Florida e Matthew Frank, University of Denver
Techniquement, la prise du Capitole par des partisans de Donald Trump ce 6 janvier n’a pas été un coup d’État. L’événement n’en révèle pas moins la grande fragilité de la démocratie américaine.
Des partisans du président Donald Trump escaladent le mur ouest du Capitole américain, le 6 janvier, à Washington.
(AP Photo/Jose Luis Magana
Donald Trump a été un président populiste. Comprendre les racines du populisme aux États-Unis et ailleurs est essentiel pour faire face à sa montée et à la menace qui pèse sur la démocratie.
Le Capitole, à Washington, DC.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La primauté du droit, principe fondamental, a été remise en question tout au long du mandat de Donald Trump, qui a vu une érosion sans précédent des normes non écrites de la démocratie américaine.
Un groupe anti-avortement en prière devant le bâtiment de la capitale de l'État du Michigan, Lansing, le 31 octobre 2020, à trois jours de la présidentielle.
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Aux États-Unis, l’appartenance religieuse demeure un facteur explicatif important du vote. L’élection présidentielle de cette année a mis en évidence plusieurs évolutions notables du vote religieux.
Donald Trump et Kim Jong-un lors de leur rencontre dans la zone coréenne démilitarisée, en juin 2019.
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Donald Trump a évité une crise majeure avec la Corée du Nord. Mais la question du nucléaire nord-coréen reste entière, le pays continuant de développer ses capacités nucléaires et balistiques.
Des portraits de Donald Trump et de Joe Biden sont brûlés pendant une manifestation à Téhéran le 28 novembre 2020.
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Donald Trump a récolté plus de 30 % du vote latino lors de la dernière présidentielle. Un score important qui ne constitue pas pour autant une percée spectaculaire et s’explique par plusieurs facteurs.
Le président-élu Joe Biden quitte l'église catholique romaine St. Joseph, le samedi 5 décembre 2020, à Wilmington, au Delaware.
Photo AP/Andrew Harnik
Durant la campagne présidentielle, Joe Biden a usé de sa foi à des fins électoralistes. Cette stratégie n’est pas nouvelle. Elle remonte aussi loin qu’au pape Grégoire XIII !
Un participant à une manifestation à Philadelphie, le 6 novembre 2020, porte un masque de Donald Trump et une tenue de prisonnier.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le 20 janvier, Donald Trump redeviendra un justiciable comme les autres. D’ici là, va-t-il continuer de gracier ses proches, comme il a déjà commencé de le faire, et peut-il se gracier lui-même ?
Joe Biden lors de son séjour en Russie en tant que vice-président en mars 2011, ici en train de déposer une couronne de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, au pied du Kremlin.
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La Russie de Vladimir Poutine, qui avait activement souhaité la victoire de Donald Trump en 2016, a été plutôt déçue par son mandat et ne voit pas nécessairement son successeur d’un mauvais œil.
Donald Trump n'a toujours pas officiellement reconnu sa défaite et continue d'affirmer que l'élection a été truquée.
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Même si la Constitution américaine confère au président des pouvoirs considérables en matière militaire, les contrepoids sont suffisants pour l’empêcher de conserver le pouvoir par la force.
Le président élu Joe Biden s'apprête à prononcer un discours à Wilmington, Delaware, le 25 novembre 2020.
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Réconcilier les Américains, promouvoir les droits des femmes, reprendre le fil d’une politique étrangère que son prédécesseur a profondément marquée : Joe Biden n’aura pas la tâche aisée.
Joe Biden montre un masque lors d'une conférence de presse, le 16 novembre. Il s'inquiète du refus de Donald Trump de s'engager dans le processus de transition du pouvoir. Cela freine, selon lui, la lutte contre le virus.
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Joe Biden a-t-il les moyens de résoudre la crise sanitaire, comme il le prétend ? Quelle est sa marge de manœuvre présidentielle en matière de santé publique ?
Joe Biden, alors vice-président, est accueilli à Riyad le 27 octobre 2011 par le ministre saoudien des Affaires étrangères de l'époque.
AFP
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Donald Trump, le 13 novembre 2020.
Mandel Ngan/AFP
La transition entre Donald Trump et Joe Biden est chaotique, le sortant refusant d’admettre sa défaite. Jusqu’où peut-il aller et a-t-on connu pareille situation dans l’histoire américaine ?
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)