Les scénarios les plus optimistes impliquent désormais que les émissions nettes de gaz à effet de serre soient négatives dans la seconde moitié du siècle.
Nelson Almeida / AFP
Géo-ingénierie de capture et de stockage du carbone, réhabilitation des écosystèmes, hausse progressive du prix du carbone… Les leviers d’actions existent pour éviter la décroissance.
Mark Carney, co-président de Gfanz, intervient lors de la COP26 pour présenter cette initiative qui regroupe plus de 450 banques dans le monde.
Daniel Leal-Olivas / AFP
Jusqu’à présent, les engagements à respecter l’Accord de Paris sur le climat n’ont pas été suivis d’effets dans plusieurs grands établissements bancaires.
Plus de quatre bourses sur dix ont développé des indices liés à la durabilité.
Lucadp / Shutterstock
Même si des disparités existent, de nombreuses places financières ont aujourd’hui entrepris des efforts pour s’attaquer aux problèmes climatiques.
La faible contribution du monde de la finance à la transition écologique devrait s’inviter dans les débats de la Cop26, qui s’est ouverte le 31 octobre à Glasgow (Royaume-Uni).
Régis Marodon, Agence française de développement (AFD)
L’imprécision des normes et des mesures d’impact des investissements sur le climat freine notamment le virage vers une action réellement efficace.
Des militants pour le climat du groupe Extinction Rebellion manifestent avec du faux sang sur les mains devant la Banque d'Angleterre dans la ville de Londres, le 27 août 2021.
Tolga Akmen / AFP
Le hedge fund activiste Engine n°1 a convaincu le pétrolier américain de changer de stratégie en alertant sur les faibles performances boursières des entreprises aux activités polluantes.
Les acteurs du monde de la finance doutent encore des avantages offerts par ces titres au processus d’acquisition complexe.
Manque de standardisation, « greenwashing », incertitudes… Comprendre les obstacles rencontrés par ce marché permet de penser un effort coordonné impliquant tous les acteurs politiques et financiers.
Lors d’une manifestation à Nantes, fin mars 2021.
LOIC VENANCE / AFP
Décryptage des marges de manœuvre et des difficultés à surmonter par chaque type d’acteur pour que soient tenus les objectifs de la transition énergie-climat.
À la différence des obligations classiques,
les « green bonds » engagent l'émetteur à utiliser les fonds afin d'avoir des externalités environnementales positives.
Johannes Eisele / AFP
Souad Lajili Jarjir, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Martin Lebelle, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) e Syrine Sassi, South Champagne Business School (Y Schools) – UGEI
Une étude internationale montre que les investisseurs restent réservés, voire inquiets, quant aux émissions de « green bonds » sur les marchés financiers.
Actuellement, 10 à 30 % des actifs sous gestion en Europe et aux États-Unis répondent à des critères responsables.
Pixabay
Une étude relève que l’attention du public aux problèmes écologiques comme la pollution exerce une influence positive sur la rentabilité des indices boursiers durables.
Le siège de Schneider Electric et son PDG Jean-Pascal Tricoire. L’entreprise a annoncé en novembre 2020 l’émission de sa première obligation durable à échéance 2026.
Miguel Medina / AFP
L’obligation liée au développement durable vient compléter la panoplie d’outils de financement destinés à inciter les entreprises à agir de façon plus responsable.
La mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable des Nations unies devrait coûter entre 50 000 et 70 000 milliards de dollars ces dix prochaines années.
Tom Page
Afin de répondre au mieux aux Objectifs de développement durable, il manque encore aux efforts entrepris par ces institutions financières une cohérence globale.
Construction de la nouvelle route de la soie au Pakistan, 2014.
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Volontariste en matière de protection de l’environnement, la Chine entend « verdir » ses projets au sein des nouvelles routes de la soie. Mais pourra-t-elle, seule, éviter le greenwashing ?
L'observation des débats a permis de mesurer la place grandissante de la question de l'environnement dans le discours des grandes entreprises.
Fabrice Coffrini / AFP
Lors du dernier Forum économique mondial, les grandes entreprises semblent avoir pris conscience que les marchés, aujourd'hui défaillants, ne permettraient pas d'atteindre une croissance soutenable.
La Clarkia pulchella, plante envahissante.
Hanjo Hellmann / Shutterstock
Les pays du Nord se sont engagés à verser 100 milliards par an à ceux du Sud pour les aider à faire face au changement climatique. Mais la comptabilité de cette aide présente de sérieuses lacunes.
Dans le sud du Maroc, les oasis souffrent du changement climatique. Le Fonds vert finance dans la région des projets d’adaptation.
Fadel Senna/AFP
Le Fonds vert pour le climat génère de nombreuses attentes et défie la chronique depuis ses débuts. Instrument clé du multilatéralisme climat, il sort d’une phase de turbulence, tout en restant fragile.
Le campus d'Appel, à Cupertino, Californie. La firme a investi massivement dans les obligations vertes.
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Les obligations vertes ont connu un développement rapide. Pourtant, il faut encore convaincre la majorité des entreprises d’y avoir recours, malgré de solides arguments en faveur de cet outil.
Le cas d'Akuo Energy et son invention de l’“agrinergie” montre que les méthodes des startuppers peuvent permettre d'inventer l'entreprise d'intérêt général, notion qui paraissait utopique.
Les commissaires européens Valdis Dombrovskis (à g.) et Jyrki Katainen lors de la conférence de presse présentant l'initiative pour promouvoir la finance durable.
Emmanuel Dunand/AFP
Initialement marché de niche, la finance durable est en plein développement. Pourtant, les programmes universitaires consacrés à ce sujet demeurent peu nombreux. Il est temps de changer d’échelle.