Pour savoir quand le langage articulé est apparu , il faudrait pouvoir étudier les langues de nos ancêtres. Problème, elles ne fossilisent pas, il faut donc les modéliser.
Sommes-nous si différents des autres espèces humaines ?
Crawford Jolly/Unsplash
Antoine Balzeau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Nous sommes la dernière espèce vivante du genre Homo, mais pouvons-nous vraiment nous différencier de nos cousins, aujourd’hui disparus ?
Le fossile original Cro-Magnon 1 et une image virtuelle montrant grâce à l'imagerie la moitié droite de l'endocrâne et la moitié gauche du crâne (le code couleur sur le crâne correspond à la variation d'épaisseur des os).
Antoine Balzeau CNRS/MNHN
Antoine Balzeau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les tissus mous du cerveau ne fossilisent pas, il est donc nécessaire d’extrapoler pour obtenir des informations sur l’organe de nos ancêtres. Le fait-on correctement ?
L'humain est-il vraiment assis sur la plus haute branche du règne animal ?
Stéphane Deprée
Qu’est-ce qui rend notre espèce humaine unique au sein du royaume du vivant ? Des travaux scientifiques récents montrent que la frontière entre l’humain et le non-humain est bien plus fine qu’on le pense
Localisation des sites Buran Kaya III (1), Zlatý Kůň (2), Fournol (3), Serinyà (4), Krems-Wachtberg (5) et Věstonice (6) dont les génomes ont été analysés dans l’étude. Sont montré aussi un fragment de crâne analysé et une des perles percées découvertes avec les fragments d’os du site de Buran Kaya III ainsi que les statuettes des vénus de Věstonice, Willendorf et la Dame de Brassempouy (de droite à gauche)
E-M. Geigl
L’analyse génétique de deux fragments de crânes datant de près de 40 000 ans démontre que notre espèce a colonisé l’Europe depuis l’est et s’est métissée avec nos cousins néandertaliens.
Les deux sites de fouille : Ksar Akil (à gauche) et la Grotte Mandrin (à droite).
Reproduction photographique de Ksar Akil avec la permission du Peabody Museum, Harvard University, 998-27-40/14628.1.30.
Ludovic Slimak, Université de Toulouse III – Paul Sabatier
La colonisation de l'Europe depuis l'Orient s'est faite en trois vagues. Ce que l'on pensait être la première était en réalité la dernière.
Les recherche sur les chimpanzés et les bonobos nous aident à comprendre quelles sont les aspects humains qui sont naturels et non conditionnés par la société.
(Shutterstock)
Il semble que les humains ont intégré les traits des chimpanzés et des bonobos, ce qui crée une tension entre nos penchants vers l’agression et vers l’harmonie.
Pointes découvertes montées pour former des flèches.
Laure Metz, Aix-Marseille Université (AMU); Jason E. Lewis, Stony Brook University (The State University of New York) e Ludovic Slimak, Université Toulouse – Jean Jaurès
Une toute nouvelle étude montre qu’Homo sapiens maîtrisait déjà le tir à l’arc il y a plus de 50 000 ans, grâce à des fouilles archéologiques dans la Grotte Mandrin.
Le crâne de Selam, Australopithecus afarensis.
Travis, Flickr
Le cerveau se développait-il aussi rapidement pendant la grossesse chez nos ancêtres que chez l’espèce humaine ? De nouveaux indices fossiles et in utero.
La perte progressive des poils du corps a permis aux ancêtres de l'homme de chasser plus facilement dans la chaleur.
Jérémy Duveau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Pouvoir identifier quelle espèce a pu laisser des traces de son passage n’est pas chose aisée. Découvrez comment les scientifiques enquêtent pour trouver les « coupables ».
Représentation d'une scène de chasse à la Préhistoire.
Yulia Serova/Shutterstock
Les Néandertaliens et les Sapiens ont partagé le même monde pendant 100 000 ans. Mais si seule une des deux espèces a survécu, des rencontres ont bel et bien eu lieu.
Illustration de singes dans une forêt.
Naj Ativk/Shutterstock
La consommation de « gras » est aujourd’hui mal perçue dans les sociétés occidentales. Pourtant, la recherche montre qu’au Paléolithique, la moelle était prisée – et utile à l’équilibre alimentaire.
L'abri sous roche de la Grotte Mandrin a été utilisé à plusieurs reprises par les Néandertaliens et les humains modernes au cours des millénaires.
Ludovic Slimak
Des artefacts en pierre et une dent fossile indiquent qu’Homo sapiens vivait à la Grotte Mandrin il y a 54 000 ans, à une époque où les Néandertaliens vivaient encore en Europe.
Un modèle 3D du crâne fossile d’Homo sapiens Cro-Magnon 1.
Antoine Balzeau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Peut-on établir un lien entre intelligence et taille du cerveau ?
Il est impossible de définir un unique régime « paléolithique » : au cours cette période historique de plusieurs millions d'années, l'alimentation humaine a beaucoup évolué.
Yulia Furman/Shutterstock
De quoi parle-t-on avec le « régime paléo » ? Beaucoup l’associe largement à la viande… mais c’est oublier que les menus de nos prédécesseurs ont énormément évolué – comme nous-mêmes.