Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le mouvement des « gilets jaunes » a accepté et compris que la violence peut être éventuellement le prix à payer pour exister et exercer une forte pression sur le pouvoir.
Sur les Champs-Elysées, le 8 décembre 2018.
Lucas Barioulet / AFP
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
Sur un rond-point, à Blois, le 24 novembre 2018.
Guillaume Souvant/AFP
Quelques enseignements tirés d’une expérience de sociologue ayant travaillé sur des formes de violences sociales et politiques et sur les stratégies sécuritaires déployées par les pouvoirs publics.
Place de la République à Paris, le 1er décembre 2018.
Zakaria Abdelkafi/ AFP
Les rhétoriques divergent tellement entre les gilets jaunes et l’exécutif que la situation présente possède toutes les caractéristiques d’une impasse politique liée à une profonde incommunication.
Aux abords de la porte d'Auteuil, à Paris, le 17 novembre 2018.
Lucas Barioulet / AFP
Jean-Marie Charon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les médias sont dans une position paradoxale : espace nécessaire de représentation, de démonstration de la force, ils suscitent l’exaspération des acteurs de la contestation.
Le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, accueille un groupe de migrants venus du Niger, le 14 novembre 2018, à Rome.
Alberto Pizzoli/AFP
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
Mauro Pimentel/ AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Emmanuel Macron, dans un Océan Bleu ?
Aditya/VisualHunt
Rita Hermon-Belot, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
En disant leur solidarité, les politiques et les médias n’ont cessé d’invoquer l’émotion de « la » communauté juive. L’expression n’est pas seulement impropre, elle est lourde d’effets délétères.
En tête de la « marche blanche » du 28 mars 2018, à Paris.
François Guillot/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La marche du 28 mars aurait pu être un superbe rassemblement, elle a été gâchée par ceux qui voudraient affirmer la consubstantialité nécessaire des juifs de France avec la politique israélienne.
Le 11 octobre 2017, à Grenoble, lors d'une manifestation en faveur des ouvriers de General Electric.
Jean-Pierre Clatot/AFP
Après le temps des reproches adressés aux directions syndicales par le député de la France insoumise, ce dernier
prône désormais un rapprochement au nom de la nécessaire unité populaire.
Sur le perron de l'Elysée, le 11 octobre 2017.
Ludovic Marin / AFP
Le décalage entre l’offre et la demande politique, notamment des catégories populaires, n’a pas disparu et ne semble guère propice à une homogénéisation des populismes.
Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, à la fête de l'Huma de 2011,au temps de l'union.
Place au peuple / Wikimedia
L’unité politique de la gauche radicale via une coalition n’a été qu’une poursuite, par d’autres moyens et sur d’autres terrains, de leurs oppositions et divergences politiques et stratégiques.
Second tour des législatives, le 18 juin 2017.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Au terme d’une longue période électorale, le paysage politique français est totalement chamboulé. Les anciens partis de gouvernement sont marginalisés au profit d’une force centrale.
Emmanuel Macron, dimanche 18 juin 2017, au Touquet.
Christophe Archambault/AFP
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
Le siège du Parti socialiste, à Paris, le 12 juin 2017.
Lionel Bonaventure/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Laminée aux législatives par la percée du mouvement d’Emmanuel Macron, la gauche peut-elle renaître de ses cendres ? Sans doute, mais en dehors des cadres politiques habituels.
Dans un bureau de vote à Vertou, dans l'ouest de la France, le 11 juin 2017.
Loïc Venance/AFP
Ce dimanche, le pic de 51,3 % pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.