L'étude des flux de gaz à effet de serre dans l'Arctique nécessite des moyens de recherche conséquents. Le site instrumenté de Zackenberg, au nord-est du Groenland, mesure de manière pérenne les échanges de carbone entre cette tourbière très isolée et l'atmosphère. Le site fait partie de l'infrastructure de recherche européenne ICOS.
Konsta Punkka photographer, (c) ICOS
Jean-Daniel Paris, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Il n’y a pas de bombe à retardement dans l’Arctique. Le dégel progressif du permafrost y sera une des principales sources de méthane. L’exploitation du pétrole et du gaz y contribue également.
Vue depuis l'île d'Ouessant, 19 octobre 2019.
Sylvain Roche
Les animaux ont-ils leur propre culture ? Une chercheure étudiant la culture des baleines soutient que oui. Mieux les comprendre est peut-être un moyen de les sauver de l’extinction.
On a longtemps pensé que la vie avait évolué de l’eau à la terre, mais certains animaux auraient fait le chemin inverse. Rencontrez cette drôle de sirène.
Un coucher de soleil sur la côte de Terre-Neuve.
Michel Rathwell/flickr
Le sable de nos plages qui semble inépuisable se renouvelle en réalité très lentement et constitue la seconde ressource minérale la plus exploitée par l’homme après l’eau.
Aussi appelé rascasse volante, le poisson-lion qui peut atteindre près de 50 cm possède de longues épines le long de sa nageoire dorsale.
Shutterstock/Vitality6447
Originaire du Pacifique Sud et de l’océan Indien, le poisson-lion a désormais élu domicile dans d’autres régions du monde. En Mer méditerranée, ce prédateur redoutable dévaste les écosystèmes marins.
De tout petits poissons jouent le rôle terrible mais crucial de nourrir la merveilleuse faune colorée que les récifs coralliens abritent.
Tane Sinclair Taylor
Les récifs coralliens abritent quantité d’espèces alors même que la nourriture y est rare. L’explication ? La présence d’étonnants petits poissons, que la faune locale dévore comme des bonbons.
C'est une bonne situation ça gardien de phare ?
rawpixel.com
Des technologies innovantes permettent de réaliser de véritables échographies des fonds marins avec les épaves qui s’y trouvent. l’exemple du Cobetas, échoué en rade de Brest depuis 1918.
L'océan absorbe environ un tiers de nos émissions de CO2 ; mais au rythme où l'on va, les eaux saturent.
Marek Okon/Unsplash
En absorbant du CO₂, l’océan limite l’augmentation de l’effet de serre. Mais au rythme actuel des émissions humaines, cette absorption entraîne une dangereuse acidification des eaux.
Introduire des pratiques de gestion durable de l'océan est devenu impératif. Ici, vue sous un épais radeau de sargasses (algues brunes).
Sandrine Ruitton/IRD
Pollutions, surexploitations, compétitions, l’avenir de l’océan est alarmant. Alors que la journée du 8 juin lui est dédiée, apprenons des initiatives locales pour sa gestion durable.
Le cœlacanthe actuel Latimeria dans son milieu naturel, en Afrique du Sud.
Laurent Ballesta, Gombessa expeditions, Andromede Oceanology Ltd (from the book Gombessa, meeting with the coelacanth)
Depuis qu’ils ont subi des blanchissements à répétition en 2016 et 2017, les coraux de la Grande Barrière ont de plus en plus de mal à se reproduire.
Image prise par le satellite Aqua en août 2011 (capteur MODIS) au-dessus de la mer de Barents. On y distingue clairement la côte norvégienne, les nuages, la mer, et une efflorescence de phytoplancton, ici de couleur bleue turquoise due à des coccolithophores, microalgues de couleur blanchâtre.
NASA Goddard Space Flight Center/Wikiimedia
Une étude évalue pour la première fois à l’échelle mondiale l’impact du changement climatique sur la couleur des océans. Comment ? À partir de la vie mouvementée des communautés de phytoplancton marin.
Non seulement la glace du pôle Nord peut se casser, mais elle peut aussi fondre. Et cela met en danger les ours polaires, les phoques, les manchots, mais aussi les êtres humains !