Après les sciences participatives, qui mobilisent des citoyens dans des projets de recherche, l’« éducation ouverte » lance de nouvelles passerelles entre enseignement supérieur et société.
Un groupe à l'écoute d'un scientifique avant de réaliser leurs observations.
Ravi N Jha / Unsplash
Mélanger citoyens et scientifiques pour mener à bien des projets scientifiques, comment ça marche ? Qui y trouve le plus d’avantages ?
Séance de préparation du projet de médiation scientifique Yakaton'18 à la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO) en juin 2018.
Richard-Emmanuel Eastes
Pour aider le grand public à comprendre les dernières avancées de la recherche, mais aussi mesurer leurs impacts, la médiation scientifique doit faire du sur-mesure. Voici un outil qui peut y aider.
Les contributions permises par la science citoyenne offrent aux chercheurs quantité de données sur des espèces présentes aux quatre coins de la France.
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Romain Julliard, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Face au déclin de nombreuses espèces ordinaires, les vacances sont l’occasion pour les citoyens de 7 à 77 ans de faire avancer la connaissance de la biodiversité… pour mieux la protéger.
De nombreux programmes élaborés par des scientifiques permettent à tout à chacun d’observer la nature et de contribuer à l’avancée des connaissances sur la biodiversité. Pourquoi pas vous ?
De nombreux sites permettent aujourd’hui de s’informer, voire d’apporter des données, sur des espèces animales introduites et envahissantes en France.
Romain Garrouste
Face aux défis sociétaux, une demande forte émane de la société civile pour un dialogue bilatéral et une coopération entre public et chercheurs. C’est l’objet des boutiques des sciences.
Pour se préparer aux défis de demain, les enfants doivent apprendre à travailler ensemble.
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Il est temps que l’apprentissage de la curiosité l’emporte sur celui de la soumission. Voilà le « credo » du dernier ouvrage de François Taddei, directeur du Centre de recherches interdisciplinaires.
Jeune larve sur une pomme (Paris, juillet 2018).
Romain Garrouste
Depuis la mi-septembre, les scientifiques sont submergés d’appels et de signalements de la punaise diabolique, à Paris et dans de nombreux départements. Nouvelles du front.
Avec les sciences participatives, chaque personne peut collaborer à la recherche.
Providence Doucet/Unsplash
La science est partout dans nos vies, elle coûte également cher à tous. Doit-on laisser les experts juger des axes de recherche prioritaires ou soumettre ces choix à tous les citoyens ?
Un ver géant, Bipalium kewense, tue un ver de terre.
Pierre Gros
Plusieurs espèces géantes de Plathelminthes terrestres ont envahi la France et ses territoires d’outre-mer, menaçant la biodiversité. Grâce à la science participative, l’invasion est enfin reconnue.
Une tique Ixodes ricinus femelle, sur un brin d'herbe. Elle est le vecteur de la maladie de Lyme.
Bernard Ruelle/Flickr
Un nouveau protocole national est attendu pour le traitement de cette maladie transmise par les tiques. En dépit des incertitudes scientifiques, des améliorations sont possibles.
Francesca Musiani, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) e Jean-Marc Galan, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
À côté de la vulgarisation scientifique traditionnelle se développent d’autres pratiques sous le vocable médiation scientifique. Visite guidée d’un écosystème en pleine mutation.
Travail de terrain avec un groupe de randonneurs dans le cadre du projet de recherche participative CiTIQUE.
INRA
Très variées, les expériences de sciences participatives induisent un rapprochement entre les scientifiques et les citoyens. Analyse de trois cas illustrant cette démarche vertueuse.
Certains troubles du comportement alimentaire peuvent être sévères, au point de mettre en danger la vie des personnes touchées. Peut-on utiliser la contrainte pour obliger un patient à s’alimenter ?
Frederic Jourdain, Institut de recherche pour le développement (IRD) e Yvon Perrin, Institut de recherche pour le développement (IRD)
En signalant la présence d’Aedes albopictus, l’espèce susceptible de transmettre le chikungunya ou la dengue, les citoyens apportent une aide précieuse aux chercheurs.
Conférence de consensus sur la lecture organisée par l’IFÉ et le CNESCO en 2016 : phase du jury.
Éduveille
Face à la complexité des problèmes auxquels sont confrontés nos sociétés, un certain monopole du droit de parole, réservé à quelques-uns est aujourd’hui remis en question.
Obama nungara, spécimen trouvé à Paris en décembre 2013.
Xavier japiot/Wikipedia
Qui donne son nom de baptême à une espèce vivante ? Sur quels critères ? Explications avec un ver tout plat, homonyme d’un certain président américain… Première chronique « En direct des espèces ».