
Expliquer pour mieux agir
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Il est grand temps de situer le présent dans l’histoire d’une mutation inaugurée il y a une cinquantaine d’années, et qui est loin d’être achevée.

Le contexte qui autorise les rumeurs et le passage à l’acte est celui, avant tout, d’une fragmentation sociale et culturelle de notre pays, sur fond de crise du système politique.

La recrudescence des agressions antisémites doit être lue dans le contexte de violence qui affecte notre pays, alors que fleurissent les fake news et que le « complotisme » fonctionne à plein régime.

Le mouvement des « gilets jaunes » a accepté et compris que la violence peut être éventuellement le prix à payer pour exister et exercer une forte pression sur le pouvoir.

Le mouvement des gilets jaunes est neuf, alors même qu’il exprime la fin d’un monde sans entretenir un quelconque lien avec le syndicalisme ou ce qui reste de la classe ouvrière comme telle.

Le mouvement des « gilets jaunes » correspond à un nouveau répertoire : s’il est défensif, et classique dans ses significations, il est particulièrement moderne dans ses formes.

Le principal chantier à venir, pour Emmanuel Macron, n’est plus celui de la modernisation du pays et des réformes mais sa capacité à proposer une vision pour l’avenir.

L’ opposition de gauche peine d’autant plus à se construire qu’elle ne dispose pas de cadres de pensée pour conférer un sens, une portée d’avenir à une éventuelle action politique.

S’il était présomptueux de claironner l’annonce de la décomposition du terrorisme islamique, l’image de fortes inflexions s’impose.

Deux légitimités s’affrontent dans ces expériences : celle d’un État, de l’ordre, de la légalité, et celle d’une nation minoritaire qui tente d’être reconnue et de se doter d’un État.