Fortement mobilisés contre le dérèglement climatique, les jeunes ont-ils contribué à la vague verte qui a marqué les élections municipales de juin 2020 ? Analyse des votes des 18-24 ans.
Dans un contexte marqué par les incertitudes sur l’avenir, le second tour des municipales apparaît dévitalisé mais pourrait néanmoins engendrer une recomposition du paysage politique.
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les zones urbaines doivent aujourd’hui prendre toutes les mesures possibles pour limiter les impacts des dérèglements climatiques sur les populations. Les forêts urbaines peuvent grandement y aider.
Le second tour des municipales va être déterminant pour Europe Écologie-Les Verts. L’écologie peut-elle confirmer son bon score aux européennes de 2019 ?
Le résultat des élections municipales va servir de test politique sur trois terrains: la réaction des électeurs, la configuration du monde politique de l'après-crise et la décentralisation.
L’usage d’un outil de mesure de la participation citoyenne, le Participomètre, montre que les Français souhaitent, peut-être aujourd’hui plus que jamais, participer pleinement à la vie politique.
Malgré le contexte de crise sanitaire dans lequel il a eu lieu, le bilan du premier tour des élections municipales françaises de 2020 permet de dresser un état des forces politiques dans le pays.
Si nombre de villes moyennes sont aujourd’hui sujettes à des difficultés, elles constituent aussi des territoires de créativité alternatifs face au modèle dominant des grandes métropoles.
Selon les dernières annonces du gouvernement, la France devrait désormais se lancer pleinement dans l’éolien offshore. Un tournant dans sa politique énergétique, jusqu’ici résolument terrestre.
Face à l’urgence climatique, le rôle de l’enseignement supérieur et notamment des écoles de commerce est fondamental. Mais ces établissements n’apparaissent pas aujourd’hui à la hauteur des enjeux.
La réussite des Verts lors des élections européennes signifie-t-elle que, désormais, l’écologie politique tiendra ce rang de « troisième parti » de France dans les élections à venir ?
La question sociale n’est pas évacuée comme le sous-entend le discours du « ni gauche ni droite ». Or c’est bien elle qui a toujours structuré le clivage gauche-droite.
La sympathie que nous inspire « naturellement » l’amour de ce qui est proche de nous, de notre terroir, doit-elle s’accompagner d’une méfiance grandissante à l’égard de qui ne nous ressemble pas ?