Cette tension sur les prix agricoles intervient dans un contexte déjà fragilisé par la pandémie. Portée par les dérèglements climatiques, elle souligne la nécessité de développer l’agroécologie.
Des plants de coton poussent dans un champ sans labour en Arkansas, aux États-Unis.
Bill Barksdale/Design Pics Inc/Alamy Stock Photo
La grande variété des méthodes de production et des équipements des fermes mais aussi les préférences personnelles des agriculteurs explique la frilosité du secteur envers cette technologie.
Longtemps associé aux produits venus des pays en voie en développement, le commerce équitable se développe aussi au niveau des productions françaises.
Geoffroy Van Der Hasselt / AFP
Face aux urgences exacerbées par la crise du Covid-19, il convient de rééquilibrer le partage des revenus dans l’économie en garantissant le prix le plus juste aux producteurs étrangers et locaux.
La généralisation des circuits courts se heurte à un obstacle majeur : le coût pour le consommateur final.
Fred Tanneau / AFP
La réorganisation des activités autour de l’échelon local, qui viendrait confirmer les tendances de consommation pendant le confinement, s’avérerait insuffisante à long terme.
Les utilisateurs de la plate-forme « C'est qui le patron ?! » vont évaluer 20 000 produits de grande consommation.
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Pour l’agriculture, l’avènement du numérique répond à la préoccupation de faire plus vite, plus grand ou mieux au risque de renforcer certains de ses travers.
Le chocolat, une gourmandise en voie de disparition…
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Si 94 % des Français (selon un sondage OpinionWay pour Max Havelaar) trouvent important que leurs achats garantissent un juste prix pour le producteur, seul 1 foyer sur 3 achète des produits équitables.
Un coq du Salon de l’agriculture.
Petit_louis/Flickr
Daniel Goujon, Université Jean Monnet, Saint-Étienne and Éric Dacheux, Université Clermont Auvergne (UCA)
Même dans une société dominée par les arbitrages financiers, les citoyens peuvent avoir une influence sur l’économie. La preuve avec le succès de la marque « C’est qui le patron ?! ».
Un goût que nous pourrions bientôt oublier.
Chris Richmond
Toutes les bananes que nous consommons sont issues de la même monoculture, ce qui expose le fruit à de graves épidémies. Mais heureusement, la génétique a plus d’un tour dans son sac.
Vaches rentrant à l’étable.
Laurent Neyssensas/Flickr
Face à un marché dérégulé et mondialisé, la filière française souffre de son déséquilibre entre des producteurs nombreux et sous-organisés et des grands groupes laitiers. Sur fond de surproduction.
La grande distribution propose ponctuellement des légumes dont l’aspect ne répond pas aux critères esthétiques en vigueur pour lutter contre le gaspillage alimentaire.