La proposition dans ‘Une histoire du conflit politique’ de Cagé et Piketty de reconquérir les classes populaires rurales votant à droite et RN omet la complexité des liens sociaux sur ces territoires.
Réinterroger la colère et ses manifestations peut amener à les voir autrement : sous l’angle des « vies brutalisées », dont nous ne percevons que trop souvent les effets sans identifier leurs causes.
Des universitaires travaillent depuis 40 ans sur les banlieues, pourquoi ont-ils le sentiment de ne pas être écoutés ? Décryptage avec quatre sociologues.
Même si des efforts pour améliorer les logements ont été réalisés dans les quartiers populaires, la mixité sociale et culturelle s'est dégradée. Reste un face à face entre les jeunes et la police.
L’écologie populaire existe et doit être reconnue, même si elle n’entre pas dans le cadre du discours écologique dominant défendant la politisation de ces enjeux.
Les comportements qualifiés d’agressifs ou les incivilités observées dans les quartiers populaires manifestent aussi des formes de résistance politique face aux différentes formes de pouvoir.
Marie-Hélène Bacqué, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières; Emmanuel Bellanger, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dan Hélène Hatzfeld, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Dans les quartiers populaires, les jeunes socialisent plus qu’ils ne politisent mais s’engagent à leur façon.
Pour accompagner le recentrage du parti lepéniste, le style de campagne a été considérablement modifié, sans pour autant convaincre et rallier les électeurs. Explications.
Entre recul des services publics et défiance envers les politiques, les habitants de banlieues s’organisent en collectifs pour répondre à ces carences.
Le contexte aurait pu profiter aux candidats de gauche mais ils ont été concurrencés par Marine Le Pen qui a imposé le discours social dans sa campagne. Une donnée importante pour le second tour.
L’attitude électorale des fractions populaires est loin de se résumer à un soutien à l’extrême droite et demeure déterminante lors des présidentielles. Bonnes feuilles.
Représentants d’une France en colère, les « gilets jaunes » aspirent à refonder la démocratie par un meilleur contrôle des élus, davantage d’écoute et de participation des citoyens.
Les crises environnementales et sanitaires sont l'occasion de se rappeler que notre rapport aux besoins fondamentaux est largement emprunt de morale et diffère selon notre situation sociale.
Les politiques de protection de la biodiversité et de la qualité de l’eau fixent des règles générales qui ne tiennent pas compte de l’effort très variable qu’elles demandent aux citoyens.
Cet épisode s’aventure dans les coulisses du mythe méritocratique. On y apprend comment se fabriquent les fictions individuelles et collectives autour du mérite et pourquoi ce mythe persiste.
Politologue spécialisée dans l'urbanisme, laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (UMR CNRS 7218), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières