Contrairement à ce que pourraient laisser penser certains sondages ou résultats électoraux récents, Vincent Tiberj montre que la tendance de fond en France n’est pas au conservatisme. Bonnes feuilles.
La nomination de Michel Barnier place Emmanuel Macron en porte-à-faux vis-à-vis de messages envoyés par les électeurs lors de la séquence électorale qu’il a lui-même choisi de déclencher.
La nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre signale la concrétisation d’une alliance entre Emmanuel Macron et Les Républicains, mais aussi la position de force du RN. Entretien.
La nomination d’une nouvelle première ministre âgée de 38 ans ne signifie pas nécessairement qu’un renouvellement significatif soit en cours : l’élite militaro-royaliste continue de diriger le pays.
Si le président de la République a véritablement « confiance dans le peuple » comme il l’indiquait pour justifier la dissolution alors l’hypothèse constituante est à considérer.
Entre la Russie et la Chine, la Mongolie, pays gigantesque et riche en matières premières, peuplé de seulement 3 millions d’habitants, s’efforce de tracer sa propre voie.
La situation politique risque d’être inextricable en raison de l’existence de trois blocs dont l’imperméabilité doit beaucoup aux caractéristiques de notre régime si singulier.
La démocratie libérale et ses contradictions internes ont masqué une nouvelle « lame de fond populiste » qui s’illustre à travers le monde et jusqu’en France.
Un seul « deepfake » peut propager à très grande échelle de fausses informations et causer de multiples dégâts. Comment repenser l’éducation aux médias face à ces dangers ?
La crise que nous traversons a été irriguée par différents événements sur le temps long qui ont agi soit comme accélérateurs soit comme révélateurs. Entretien.
Plusieurs mécanismes ont été développés durant l’histoire pour défendre la République. Retour sur ces initiatives alors que certains appellent à un Front républicain pour les législatives.
Le 30 juin marquait le premier tour des élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale. L’historien Mathias Bernard analyse les enjeux de ce moment politique inattendu.
Vincent Sizaire, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Des mécanismes assurent que le législateur ne puisse pas promulguer des lois contraires à la Constitution et à l’État de droit. Cela ampute-t-il le peuple de son pouvoir ? Analyse.
Les rudes critiques contre la dissolution, même au sein du camp macronien, s’expliquent par le sentiment que, au risque de la défaite, des erreurs d’appréciation présideraient à ce choix.