La montre qui compte les pas, la bague qui enregistre la qualité du sommeil : les appareils analysant des données pour améliorer le bien-être font rêver. Mais beaucoup font encore office de gadgets.
Lorsqu’une personne passe un examen médical ou donne sa carte Vitale, elle produit des informations personnelles. A l’occasion des États généraux de la bioéthique, le point sur leur devenir.
Analyse du décollage, balbutiant mais notable, des systèmes d’information orientés santé – ou e-santé – qui se déploient actuellement en Afrique de l’Ouest.
Un cachet qui envoie des SMS depuis l’intérieur du corps, pourquoi pas ? Mais quelle idée de proposer cette solution à des personnes ayant des troubles psychiatriques…
Les expérimentations se multiplient pour faire de la médecine à distance. Mais avant d’être pratiqué en routine, ce mode d’exercice devra surmonter nombre d’obstacles techniques.
Jusqu’ici, les patients étaient sollicités par des médecins pour participer à des études scientifiques. Ils seront bientôt contactés en direct, ce qui implique des garde‑fous pour éviter les abus.
La France accuse un certain retard dans le développement de la santé mobile. Le remboursement d’une application destinée aux patients diabétiques pourrait changer la donne.
Des ambulances équipées de tablettes numériques ou de lunettes connectées circulent déjà dans plusieurs départements. Elles pourraient réduire les inégalités entre citoyens selon leur domicile.
Etienne Minvielle, École des hautes études en santé publique (EHESP) dan Mathias Waelli, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Dans une époque où on peut commander des jeans adaptés à sa morphologie, il est temps de personnaliser davantage les soins. Ce serait bénéfique pour les patients, mais aussi pour le système de santé.
Les objets connectés proposent déjà des aides efficaces pour les personnes atteintes de troubles psychiques. Ils vont bientôt devenir un complément indispensable de la thérapie.
La relation entre le patient et le médecin a gagné en équilibre grâce à Internet. Mais demain, les patients ne vont pas forcément tous tirer profit de l’avènement du numérique.
Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP)
J'arrête de fumer, j'arrête de boire : autant de bonnes résolutions pour la nouvelle année. Mais trop d'injonctions à mener une vie saine ne devient-il pas contre-productif ?
Ouverture de maisons médicales, augmentation des places en faculté de médecine, liberté d’installation réduite : la question de l’accès aux médecins s’installe dans la campagne présidentielle.
Courir, manger sain, c’est plus facile avec les objets connectés qui nous envoient un « hourra » à chaque objectif rempli. Mais il y a un côté sombre de la puce…
Si le rôle positif du numérique dans le domaine de la santé est reconnu, le big data doit prévenir les risques sanitaires et non en développer de nouveaux, tout en préservant la vie privée.
Sur la pelouse et dans les gradins, les équipements et services connectés sont devenus incontournables. Des avancées techniques dont il faut souhaiter qu’elles bénéficient aussi à la e-santé.
Carine Milcent, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
Les meilleurs hôpitaux publics en Chine sont totalement engorgés et un climat de violence règne entre les patients et le personnel médical. La e-santé semble une solution prometteuse mais risquée.
Il existe plus de 750 applications santé francophones. Les sites de e-médecine se multiplient. On parle d’ubérisation de la santé. Les professionnels du secteur doivent s’approprier le numérique.
Découverte avec le Bitcoin, la technologie « chaîne de blocs » est présentée comme un outil miraculeux. Mais peut-il s’appliquer aux protocoles de l’e-santé ?
Tous les amateurs de course en rêvent : un système fondé sur nos paramètres physiologiques pour nous indiquer la meilleure stratégie sportive à suivre. Voici quelques pistes expérimentales.