Ces territoires font pourtant face à des défis géopolitiques, environnementaux et statutaires importants, abordés lors du sommet One Planet – Polar Summit.
Les rivières atmosphériques participent au cycle de l’eau et provoquent des précipitations intenses. Bien connues à nos latitudes, elles affectent aussi les pôles.
Les animaux vivant dans les régions polaires font preuve de capacités d'adaptation extraordinaires pour résister au grand froid. En voici quelques-unes.
Navires à l’empreinte environnementale réduite, collaboration avec les scientifiques… Les opérateurs adaptent leur offre tandis que la demande augmente.
Signé en 1959, le Traité sur l’Antarctique, qui réunit 54 États parties, vise à encadrer les activités humaines dans cette région fragile. La France accueille cette année la 43ᵉ Réunion consultative.
Les dépressions polaires, qui sont des tempêtes maritimes intenses et parfois dangereuses, se forment près du Canada sans que personne ne s’en rende compte. Comment les prévoir ?
De l’Alaska au Golfe de Guinée, une écologue évoque ses missions de terrain et ses recherches sur les impacts des activités humaines sur les oiseaux et leurs pathogènes.
L’océan Austral constitue le principal réservoir de chaleur et de carbone de notre planète. Il abrite des formes de vie extraordinaires, des invertébrés microscopiques aux gigantesques baleines.
Olivier Dangles, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La parabole des dragons souligne la nécessité d’appréhender la disparition annoncée des glaciers de manière transdisciplinaire, pour faire dialoguer sciences physiques, écologiques et philosophiques.
L’Arctique, qui abrite d’immenses richesses naturelles, attire la convoitise de nombreux pays du monde. Au détriment, souvent, des peuples autochtones…
Candice Michelot, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Aux pôles, l’étude du comportement de certaines espèces offre des indices précieux sur les variations de l’environnement et leurs conséquences sur la faune locale.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
L'ambition chinoise n'a pas de limites géographiques : Pékin s'intéresse de plus en plus à l'Arctique et à l'Antarctique, pour des raisons à la fois stratégiques, économiques et scientifiques.
La catastrophe écologique survenue dans l’Arctique russe s’explique par les négligences humaines plus encore que par le changement climatique. D’autres tragédies similaires sont à craindre.
L’Arctique doit être pensé comme un objet géopolitique ou, plus précisément, étant donné les contingences spécifiques liées à son climat, « cryogéopolitique ».
Professeur de droit. Ancien membre de l'Institut universitaire de France (Chaire anthropologie juridique), professeur émérite, Aix-Marseille Université (AMU)