La Russie ne souhaite pas aider l'Afrique à se développer ou à atteindre la stabilité, mais la considérer comme un théâtre où faire avancer ses intérêts géostratégiques.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Du Caucase aux confins de la Chine, en passant par l’Asie centrale, les grandes puissances internationales se livrent depuis près de deux siècles un « Grand Jeu » sans cesse renouvelé.
Le sommet Russie-Afrique présente des avantages évidents pour Moscou : il donne une impression de normalité et l'approbation tacite des élites africaines.
De terrain de compétition entre Russes et Occidentaux, l’Afrique se mue en terrain de confrontation, à travers le risque d’importation du conflictualité russo-occidental qui s’exprime en Ukraine,
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)