La Russie ne souhaite pas aider l'Afrique à se développer ou à atteindre la stabilité, mais la considérer comme un théâtre où faire avancer ses intérêts géostratégiques.
« The Last Stand », de William Barnes Wollen (1898), dépeint Le 44e régiment d’infanterie britannique attaqué par les Afghans lors de la bataille de Gandamak, en Afghanistan, en 1842.
Getty - DeAgostini
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Du Caucase aux confins de la Chine, en passant par l’Asie centrale, les grandes puissances internationales se livrent depuis près de deux siècles un « Grand Jeu » sans cesse renouvelé.
Le président russe Vladimir Poutine lors du sommet Russie-Afrique de 2019 à Sotchi, en Russie.
Mikhail Svetlov/Getty Images
Le sommet Russie-Afrique présente des avantages évidents pour Moscou : il donne une impression de normalité et l'approbation tacite des élites africaines.
Le président russe Vladimir Poutine (2e à gauche) rencontre son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera, en marge du Sommet Russie-Afrique, à Sotchi, en octobre 2019.
Photo : SERGEI CHIRIKOV/POOL/AFP via Getty Images
De terrain de compétition entre Russes et Occidentaux, l’Afrique se mue en terrain de confrontation, à travers le risque d’importation du conflictualité russo-occidental qui s’exprime en Ukraine,
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)