Le 31 octobre, plusieurs centaines de personnes se sont regroupées à Londres devant le Parlement, brandissant un sablier enfermé dans un rond. Le rond symbolise notre planète et le sablier, le compte à rebours de l’extinction.
Kay Michael/Flickr
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Encouragée par l’Arabie saoudite et Israël, l’administration Trump cherche à étouffer économiquement un Iran qui se sent assiégé. Une stratégie risquée qui pourrait à terme dégénérer en guerre ouverte.
Lors de négociations à Vienne, en avril 2015.
US State Department/Wikimedia
Si les Européens montrent un tel activisme à sauver cet accord, c’est que l’UE joue aussi sur ce dossier sa crédibilité et sa légitimité d’acteur international.
Un groupe d'étudiants à Pyongyang, le 10 juin 2018.
Ed Jones / AFP
En cas d’échec du sommet du 12 juin, les deux protagonistes perdraient tous les deux la face. Mais le plus grand perdant serait Trump qui se veut un maître du « deal ».
Devant le mur d'enceinte de l'ancienne ambassade des États-Unis à Téhéran, le 8 mai 2018.
Atta Kenare / AFP
Le retrait de Total et PSA le prouve: la question de l’extra‑territorialité des mesures de sanctions américaines pose un casse‑tête inextricable aux législateurs et aux juristes européens en Iran.
Le 25 mai 2018, à Tokyo, devant un écran géant.
Behrouz Mehri / AFP
Si le sommet pouvait juste avoir été retardé afin de se tenir finalement à quelques jours de l’élection de mi-mandat, en novembre 2018, ce serait une véritable aubaine pour les républicains.
En 1954, les scientifiques du projet Manhattan observèrent un paradoxe auquel ils laissèrent leur nom : Fermi, Pasta et Ulam. Les fibres optiques sont en passe de permettre une explication. Enfin.
Les deux dirigeants de la péninsule coréenne, le 27 avril 2018, lors du sommet de Panmunjom.
AFP
La nécessité de régler la question nord-coréenne est devenue une affaire prioritaire pour Donald Trump même si les bases d’un accord possible semblent encore faire défaut.
Le prêt à penser, les contrevérités et la désinvolture se sont répandus à propos de la question du danger nucléaire. Voici quelques exemples à détecter et quelques pistes pour éviter l’intoxication.
Des badauds suivent le tir d'un missile balistique sur écran, à Pyongyang, le 16 septembre dernier.
Kim Won-Jin / AFP
La dissuasion d’aujourd’hui n’est plus seulement celle du fort doté de N têtes nucléaires, face à des acteurs inférieurs. Elle se décline sur au moins cinq modes.
Un écran géant ans une rue de Tokyo, le 29 août au matin.
Kazuhiro Nogi/AFP
Rien ne sert de savoir si l’histoire se répète, ou de se focaliser sur les « leçons » du passé. Il faut mieux penser global pour comprendre les tensions actuelles avec la Corée du Nord.
Kim-Jong Un et Donald Trump, le mano a mano au bord du gouffre.
Saul Loeb, Ed Jones/AFP
Marianne Peron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Faute de propositions de négociation adaptée, la menace nord-coréenne perdure, la Chine avance ses pions et l’alliance de sécurité organisée autour des États-Unis en Asie du Nord-Est vacille.
Parade militaire à Pyongyang, le 15 avril 2017.
Ed Jones/AFP
Marianne Peron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Après la guerre des mots, le scénario de la confrontation est-il le seul probable où le retour au dialogue est-il envisageable ? Au-delà des rodomontades américaines, la Chine est au centre du jeu.
La science entrain de se faire.
WGN America/Allociné
Consacrée à l’élaboration de la bombe atomique américaine à partir de 1943, la série « Manhattan » possède tous les atouts narratifs que l’on attend des dispositifs actuels de médiation des sciences.
Le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, à Pékin, avec son homologue chinois, Wang Yi.
Lintao Zhang / POOL / AFP
Marianne Peron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Au stade d’isolement auquel est parvenu le régime de Pyongyang, ayant même lassé la Chine, l’arme nucléaire constitue sa seule garantie de survie et on voit mal comment il accepterait de s’en défaire.
Le 3 décembre 2016, à Séoul, marche de protestation contre la présidente sud-coréenne.
Jung Yeon-Je/AFP
Marianne Peron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Dans un contexte tendu avec la Corée du Nord, la crise politique s'aggrave à Séoul suite à l'adoption par le Parlement, ce 9 décembre, d'une motion de destitution visant la présidente sur-coréenne.
Equipements français, au Mali (en mars 2016).
Pascal Guyot / AFP
Après trente ans de baisse continue, le budget de la Défense repart légèrement à la hausse sur fond de menace terroriste et d’incertitude stratégique. Mais il faut aller plus loin.
Test en 2013 d’un missile par l’armée américaine dans le cadre de la conception du bouclier.
U.S. Missile Defense Agency/Flickr
Marianne Peron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Face aux provocations incessantes de Pyongyang, Washington et Séoul se sont mis d’accord pour le déploiement d’un bouclier dès 2017.
Des inspecteurs soviétiques devant des missiles Pershing II démantelés en vertu du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (INF); 14 janvier 1989.
Wikimedia
Construire une alternative sur l’avenir du nucléaire militaire pour les Français et leurs représentants exige de dépasser les publications para-officielles.