Après l’attaque iranienne contre Israël et la possible réplique de l’État hébreu, la menace d’un embrasement régional fait encore évoluer les positions américaines.
Il y a déjà eu des centaines de morts, depuis octobre 2023, dans les affrontements opposant Israël au Hezbollah. Le Liban, déjà aux abois, sera-t-il entraîné dans une guerre dévastatrice ?
Ces deux groupes liés à l’Iran s’en sont pris à Israël depuis le début des bombardements sur Gaza, suscitant des représailles américaines. Mais ces frappes ne suffiront pas à les faire renoncer.
En réponse à de nombreuses attaques commises en mer Rouge ces dernières semaines, les États-Unis et le Royaume-Uni ont décidé de bombarder des sites stratégiques houthis le 11 janvier 2024.
L’attention mondiale s'est reportée de l’Ukraine à Gaza. La Russie en bénéficie largement, d'autant qu'elle cherche à apparaître comme un faiseur de paix au Proche-Orient.
L’Iran rechigne à entrer directement en guerre contre Israël, mais mobilise volontiers les Houthis du Yémen et les milices chiites d’Irak, ainsi que le Hezbollah libanais.
En diffusant les images brutales de son opération du 7 octobre, le Hamas se rapproche du modus operandi de communication de l’État islamique. Il a bien compris leur pouvoir comme arme de guerre.
Les capacités de renseignement d’Israël sont considérées parmi les meilleures au monde, mais contrairement aux États-Unis, il n’existe pas d’organisation centrale coordonnant tous les renseignements.
Les manquements internes israéliens qui ont précédé la guerre de Kippour, il y a 50 ans, avaient coûté leur poste au premier ministre israélien de l’époque. L’histoire pourrait-elle se répéter ?
En Iran, le voile est au cœur d’une guerre de la visibilité : son port est scruté d’un côté, tandis que son absence est brandie sur les réseaux sociaux comme un signe d’émancipation .
Les États-Unis cherchent à obtenir une normalisation entre leurs deux grands alliés au Moyen-Orient. Un projet qui rencontre de nombreux obstacles, probablement insurmontables.
Après sa médiation réussie entre l’Iran et l’Arabie saoudite, la Chine souhaite s’impliquer dans le conflit israélo-palestinien. Quelle est la portée de cette dynamique diplomatique ?
Jérémy Dieudonné, Université catholique de Louvain (UCLouvain) and Elena Aoun, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
La reprise des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, en froid depuis sept ans, annonce la mise en place de nouvelles dynamiques dans la région.