Arrivée au pouvoir en 2022, la junte s’est engagée à respecter les droits fondamentaux des citoyens. Mais dans les faits, la situation en la matière ne cesse de se dégrader.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé la création d’une nouvelle organisation régionale, et quitté la Cedeao. Quelles en sont les conséquences prévisibles ?
Ces dernières années, des putschs militaires se sont produits dans plusieurs États ouest-africains. La reconnaissance de la légitimité des gouvernements qui en sont issus est un enjeu majeur.
La victoire des forces progressistes au Guatemala lors des dernières élections a provoqué une bataille judiciaire et politique, dont l’issue déterminera l’avenir de la démocratie dans ce pays.
Exaspérée par la prédation du clan Bongo, la population semble largement soutenir les auteurs du putsch qui vient de mettre fin à 56 ans de règne dynastique.
Le Niger est le quatrième pays africain en deux ans à connaître un coup d’État militaire. Cette fois, la CEDEAO, organisation régionale regroupant quinze pays, va-t-elle intervenir ?
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les événements des 23-24 juin derniers auront des conséquences considérables aussi bien pour le pouvoir russe que pour la guerre que le Kremlin livre à l’Ukraine.
Le prestige de Poutine sort écorné après la tentative de rébellion d’Evgueni Prigojine, le leader du groupe Wagner. Mais le président va-t-il en profiter pour lancer une purge autour de lui ?
Avant le Niger, cinq pays d'Afrique ont dernièrement connu des putschs militaires couronnés de succès. Dans aucun d'entre eux, le retour à l'ordre constitutionnel n'est garanti, loin de là.
Ce mouvement hétérogène classé à l’extrême droite, où l’on retrouve des monarchistes, des révisionnistes et divers complotistes, aurait cherché à réaliser un coup d’État en Allemagne.
À l’instar du Mali il y a quelques mois, le Burkina Faso, qui vient également de connaître un putsch militaire, semble à son tour déterminé à se détourner de la France.
Ce qui est nouveau avec les coups d’État qui se succèdent depuis deux ans en Afrique de l’Ouest est la manière dont les nouveaux dirigeants camouflent leurs actions en nommant la réalité autrement.
Julien Thorez, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Après quelques jours de troubles sanglants, le président Tokaev, longtemps perçu comme une marionnette de son prédécesseur Noursoultan Nazarbaev, s’est fermement emparé de tous les leviers de pouvoir.
Dans plusieurs pays du Sahel, la présence française est de plus en plus vertement remise en cause, dans un contexte marqué par la recrudescence des putschs militaires.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne
Professeur honoraire en études du développement, affilié au Albert Hirschman Center on Democracy, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)