Le projet de mécanisme d’ajustement carbone à la frontière (MACF) pourrait inciter des entreprises européennes à produire là où les normes environnementales sont moins contraignantes.
L’État dispose de leviers d’action financiers et fiscaux pour inciter les plus grandes entreprises à participer au retour d’une partie de la production sur le territoire national.
Fiscalité, politique industrielle, climat… Les choix politiques actuels diffèrent de plus en plus de ceux qui favorisent les échanges internationaux depuis les années 1980.
La mesure du solde entre les importations et les exportations ne tient pas compte de la complexité des chaînes globales de valeur et de l’insertion de la France dans celles-ci.
Le transport de marchandises contribue à hauteur de 7 % aux émissions mondiales de CO₂, mais la réduction de cette part entraînerait d’autres effets sur l’environnement.
Les dépenses publiques pour faire face à la crise pourraient infléchir la trajectoire de correction des écarts entre les pays excédentaires et les pays déficitaires.
Une étude souligne que les entreprises chinoises considèrent de moins en moins le continent européen comme un simple marché. Dans ce contexte, l’Allemagne fait figure de destination privilégiée.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) y Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Devenus en quelques années des partenaires énergétiques majeurs, la Chine et l’Arabie saoudite pourraient élargir leur alliance à de nombreux autres domaines d’ici quelques années.
La crise de la Covid-19 a remis sur la table la question de notre dépendance aux approvisionnements chinois. La correction de cette vulnérabilité exige une réponse à la fois nationale et européenne.
L’absence de soft power et la priorité stratégique donnée au rapport qualité-prix freinent aujourd’hui les entreprises dans leur conquête des clientèles américaines et européennes.
Le transport maritime mondial tourne au ralenti en Asie. Sans amélioration d’ici octobre, les cadeaux pourraient être moins nombreux sous les sapins européens et américains…
Face à la montée en puissance de la Chine, l’Union européenne cherche à la fois à ménager ce partenaire majeur et à ne pas le laisser agir totalement à sa guise. Un équilibre difficile.
Pour mieux lutter contre la déforestation importée, il s’agit de suivre et quantifier finement le phénomène, et d’agir à l’aide de certifications et de tarifs douaniers notamment.
Les régions capables de fabriquer une variété de produits à haute valeur ajoutée sont plus concurrentielles que celles qui sont spécialisées dans des produits à forte intensité de main-d’œuvre.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) y Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
L’Égypte est un partenaire de choix pour la Chine, à la fois en sa qualité de pays situé au carrefour de trois continents et du fait de son poids démographique et politique.
L’industrie en Asie pourrait souffrir des élans protectionnistes et la percée énergétique américaine buter sur le mur climatique. À l’Europe de jouer de ses atouts dans le secondaire et le tertiaire.
L’Égypte réclame aujourd’hui près de 916 millions de dollars d’indemnités à l’armateur japonais de l’« Ever-Given », qui a entravé le canal pendant 6 jours fin mars.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)