Après Plastic Bertrand, Plastic Bernard ? Les bernard-l’ermite élisent normalement domicile dans des coquilles vides, mais optent de plus en plus souvent pour des déchets plastiques.
Delphine Dissard, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour suivre la hausse du CO₂ atmosphérique, des témoins inattendus ont été identifiés : des coraux de l’océan Pacifique Sud, parfois vieux de plus de trois siècles. Une découverte à l’intérêt mondial.
À l’occasion du One Ocean Summit, qui se tient cette semaine à Brest du 9 au 11 février 2022, tour d’horizon des pistes de recherche prometteuses pour protéger le plus grand écosystème de notre planète.
Modéliser les mouvements océaniques avec toujours plus de précision nous permettra d’anticiper à court et plus long terme son avenir et les phénomènes associés.
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Un regard rétrospectif et décloisonné sur la « découverte » des dérèglements climatiques souligne les liens entre choix énergétiques et technologiques et enjeux sociaux, économiques et politiques.
Dans le cadre de la « Décennie de l’océan » lancée par l’ONU en 2021, de jeunes chercheurs et professionnels initient des actions entre les disciplines, les pays, les communautés et les générations.
Joël Guiot, Aix-Marseille Université (AMU) et Wolfgang Cramer, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La région, par sa biodiversité, son climat, sa démographie et ses activités économiques et touristiques, est particulièrement vulnérable aux risques environnementaux.
Le Pacifique produit de l’oxygène, aide à réguler le climat, fournit de la nourriture. C’est un lieu de plaisir, de réconfort et de connexion spirituelle. Mais son écologie délicate est menacée.
Mar Benavides, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Dans l’océan, le phytoplancton, aidé par les diazotrophes, joue un rôle essentiel dans le retrait du CO₂ de l’atmosphère. Mais le changement climatique perturbe cet équilibre délicat.
Le défi climatique implique d’anticiper le temps long et de décider dans l’incertitude. Combiner différentes solutions dans le temps est fondamental pour construire des stratégies d’adaptation.
En absorbant du CO₂, l’océan limite l’augmentation de l’effet de serre. Mais au rythme actuel des émissions humaines, cette absorption entraîne une dangereuse acidification des eaux.
La concentration du CO₂ dans l’océan affecte la manière dont les poissons détectent les prédateurs, leurs congénères ou la nourriture. Une menace pour des populations entières de poissons.
Adrien Marck, Institut national du sport de l'expertise et de la performance (INSEP) et Jean-François Toussaint, Institut national du sport de l'expertise et de la performance (INSEP)
L’espèce humaine continue-t-elle de progresser, et ses performances sont-elles sans limites ? Les recherches récentes tendent à montrer le contraire.
Depuis 2013, le taux de CO₂ présent dans l’atmosphère a atteint 400 ppm et ne cesse d’augmenter. Mais pour contenir le réchauffement climatique, il va falloir repasser sous le seuil de 350 ppm.
Directeur de Recherche CNRS, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)