Si elle est exploitée à bon escient, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait s’avérer intéressante pour les États membres, notamment pour la France, sur un plan politique et économique.
Durant la campagne du Brexit, la rhétorique du retour à une nation autonome, pure de toute interférence externe et en possession d’elle-même a tout balayé devant elle. Et profondément divisé le pays.
Le Premier ministre britannique avait promis un référendum en 2013 pour mieux consolider son assise politique. Il risque finalement de provoquer une crise sans précédent dans l’UE et dans son pays.
David Cameron se comporte comme un apprenti sorcier et fait preuve d’une rare inconscience, plongeant à la fois son pays et l’Union dans une incertitude extrême.
Ce thème anime les débats outre-Manche depuis l'ouverture du marché du travail aux ex-pays de l'Est au milieu des années 2000. Mais il a pris une nouvelle ampleur lors de cette campagne.
À huit jours du scrutin sur l’avenir du Royaume-Uni dans l’UE, la dynamique semble jouer en faveur du Brexit, malgré la mobilisation des « élites ». Un scénario qui rappelle le vote de 2005 en France.
L’enquête mondiale sur le climat des affaires au deuxième trimestre souligne quelques paradoxes outre-Manche, mais l’optimisme quant au retour de la croissance reste élevé.
À force d'être dans une situation de dérogation spéciale, le Royaume-Uni n'est en fait déjà plus complètement membre de l'Union. Ira-t-il jusqu'au bout en votant le « Brexit »?
54 % des Britanniques de plus de 55 ans se déclarent favorables à la sortie de l'UE. Déroutés par un monde globalisé qu'ils ne comprennent pas, ils souhaitent retrouver leur souveraineté nationale.
Lorsqu’on considère l’histoire mouvementée des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe, on peut se demander si le Brexit ne serait pas une opportunité de relancer l’Union. Tentation dangereuse.
Les crises, lorsqu’elles ne débouchent pas sur des ruptures violentes et des catastrophes, peuvent être porteuses d’adaptations et d’innovations positives.
Après avoir dressé le diagnostic d’une Europe en crise, l’auteur se livre au délicat exercice de la prospective, envisageant trois scénarios possibles. Revue de détail.
Grâce à l’accord du 19 février, la construction européenne va se poursuivre, avec un Royaume-Uni en retrait. Mais le démantèlement de l’Union n’est pas loin.
Au menu du Conseil européen des 18-19 février, une question cruciale : le maintien du Royaume-Uni dans l’UE et, au-delà son avenir, voire sa survie. Mais comment en est-on arrivé là ?
L’Histoire enseigne que les institutions apparemment les plus solides peuvent se déliter jusqu’à disparaître. En 2016 se profile une succession d’événements potentiellement dangereux pour l’UE.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay