Il ne faut pas parer les sondages de vertus miraculeuses. Les études quantitatives n’ont pour but que d’évaluer une opinion, une intention, une action à un moment donné, avec une marge d’erreur.
Au-delà des convergences entre Alain Juppé et François Fillon, le débat du 24 novembre a révélé deux projets politiques différents au sein d’un même « paradigme » libéral.
L’élection présidentielle de 2017 va se dérouler sur la base de mouvements tectoniques des valeurs qui conduisent vers un peu plus de libéralisme économique et surtout moins de libéralisme culturel.
Après l’avoir adoubé dans les sondages, sa candidature garantissant l’éjection de François Hollande de l’Élysée, une partie importante de l’électorat de droite lui a retiré le tapis sous les pieds.
Si les échanges aigres-doux du débat traduisent à quel point l’ex-président n’est plus perçu par les ténors de la droite comme « le patron », le « tout sauf Sarkozy » montre qu’il continue d’obséder.
Ce 13 octobre avait lieu le premier débat télévisé entre les candidats à la primaire de la droite et du centre. L’occasion, pour eux, de mettre en avant leurs choix des enjeux stratégiques.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les acteurs politiques, tentés de s’ajuster à la méfiance et à l’individualisme ambiants, sont peut-être en retard sur ce qui va dans le sens d’un retour au sens, à la solidarité et à l’engagement.
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
Après les récents propos de Nicolas Sarkozy sur les changements climatiques, se repose la question de la vérité et de l’expertise dans la dispute qui oppose les climatosceptiques aux réchauffistes.
Les propos de Manuel Valls voilent la réalité de la liberté conditionnelle dont souffrent les femmes en France, qui se décline selon la classe sociale, la sexualité, la religion et l’ethnicité.
L’ex-locataire de Bercy, qui séduit une France « privilégiée », fait face à un problème de taille : celui de l’adéquation entre le jeu auquel il veut s’inviter et le jeu de cartes dont il dispose.
La Vᵉ République va mal, très mal. La vraie corruption est dans l’esprit général : plus que d’un défaut d’honnêteté, nos élites souffrent d’un défaut d’espérance.
Une récente enquête du Cevipof met en lumière la popularité du ministre de l’Économie auprès d’un électorat âgé, libéral, plutôt favorisé socialement et peu fidèle à la gauche.
La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?
A un an de la présidentielle en France, un nouveau duel opposant la candidate du FN à un candidat de gauche ou de droite paraît probable. A moins d’inventer un nouveau mode de scrutin.
Empoisonnée par la perspective envahissante des prochaines échéances électorales, à commencer par l’élection présidentielle, la politique semble se réduire à la brigue du pouvoir.
Retour sur le scrutin des régionales: un premier tour marqué par l'arrivée en tête du FN, un second par son échec, la victoire de la droite et la rétractation de la gauche.
Dans la plus grande région de France, la gauche apparaît comme le grand vainqueur du second tour derrière Alain Rousset. Mais derrière l’échec de Virginie Calmels, c’est Alain Juppé qui est fragilisé.