Au nom d’une vision fantasmée d’une Afrique sauvage et paradisiaque, les organisations internationales qui orientent la gestion des parcs naturels africains vident ceux-ci de leurs habitants humains.
Le financement de l’aide humanitaire internationale traduit les contradictions et la paralysie d’un modèle à bout de souffle. Il est temps de le réformer en profondeur.
La crise actuelle pourrait voir un changement dans les relations entre syndicats français et leurs interlocuteurs, marquées par une longue histoire de conflits.
Le soutien accordé par les acteurs de l’aide humanitaire aux petits entrepreneurs des pays pauvres n’est pas sans effets négatifs, comme le montre cette enquête réalisée au Burkina Faso.
Dans de nombreux États considérés comme « faillis », les donateurs internationaux se sont livrés à des tentatives de « state building » aussi coûteuses qu’inutiles.
La raison d’être invite au rassemblement et à la cohésion collective pour relever les défis du monde contemporain. Ne pas en tenir compte, c’est passer à côté d’enjeux majeurs.
L’introduction de nouvelles pratiques de management ou d’une nouvelle organisation permet d’enclencher un cercle vertueux bénéfique en termes d’innovation produite ou stratégique.
Le cas du Mexique nous enseigne que les multinationales sont de plus en plus vigilantes mais que leurs activités encouragent les violations dans les entreprises locales.
La mise en examen en France du géant coréen pour « pratiques commerciales trompeuses » pourrait illustrer la montée en puissance d’une arme restée longtemps l’apanage des États-Unis.
Le Canada ne délivre plus de visas directement à Cuba. Ce revirement met en péril des décennies de relations créatives et productives entre les Cubains et les Canadiens.
Dans ce contexte difficile, à travers différents dispositifs, les artistes s’engagent auprès des réfugiés syriens pour restaurer le lien social, stimuler l’imagination et ressusciter l’espoir.
À quelques mois des élections européennes, il est nécessaire pour Paris de replacer la question du partenariat euro-méditerranéen pour construire une politique européenne ambitieuse dans la région.
La dernière vague d’indicateurs de l’ONG Positive Planet indique des voies de progrès pour les États et les entreprises vers une économie plus positive.
N’attend-on pas trop de la résilience dans un système humanitaire qui peine à changer radicalement son mode de fonctionnement, et qui parvient finalement à en neutraliser le potentiel perturbateur ?
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)