Au-delà des convergences entre Alain Juppé et François Fillon, le débat du 24 novembre a révélé deux projets politiques différents au sein d’un même « paradigme » libéral.
L’élection présidentielle de 2017 va se dérouler sur la base de mouvements tectoniques des valeurs qui conduisent vers un peu plus de libéralisme économique et surtout moins de libéralisme culturel.
Nul doute que si François Hollande offre aux électeurs de mettre sa tête sur le billot de la primaire, certains viendront faire tomber le couperet avec la même délectation que pour Nicolas Sarkozy.
Après l’avoir adoubé dans les sondages, sa candidature garantissant l’éjection de François Hollande de l’Élysée, une partie importante de l’électorat de droite lui a retiré le tapis sous les pieds.
Si les échanges aigres-doux du débat traduisent à quel point l’ex-président n’est plus perçu par les ténors de la droite comme « le patron », le « tout sauf Sarkozy » montre qu’il continue d’obséder.
Ce 13 octobre avait lieu le premier débat télévisé entre les candidats à la primaire de la droite et du centre. L’occasion, pour eux, de mettre en avant leurs choix des enjeux stratégiques.
La Vᵉ République va mal, très mal. La vraie corruption est dans l’esprit général : plus que d’un défaut d’honnêteté, nos élites souffrent d’un défaut d’espérance.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Sans attendre la Convention démocrate de cet été, Hillary Clinton assure disposer de la majorité pour devenir la candidate à la présidentielle américaine. Avec de bonnes chances de l'emporter.
Le 27 avril 2016, le futur candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre a exposé son cap pour la politique étrangère. Tour d’horizon en cinq questions.
Comment échapper au sort d’Al Gore, considéré en 2000 comme le meilleur candidat, mais trop éloigné des gens ? De passage à Paris, une conseillère d’Hillary Clinton éclaire sa stratégie pour gagner.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Manuel Valls a parlé de deux gauches « irréconciliables » : il y a surtout un espace fracturé, dans lequel le débat citoyen se retrouve sans lien avec la vie partisane.
Loin d’arrêter Donald Trump, l'hostilité des caciques du Parti républicain a agrégé autour du candidat trublion une frange dure de l’électorat et place le candidat en position de force.
Retour sur une étude menée en décembre 2015 selon laquelle Sarkozy, marque préférée des primaires chez les sympathisants Républicains, reste mal perçue des Français, à l’inverse de la marque Juppé.
Les scrutins du « super Tuesday » ont propulsé Hillary Clinton et Donald Trump en positions de quasi-candidats. Mais les coups de théâtre sont encore possibles, notamment chez les Républicains.
Empoisonnée par la perspective envahissante des prochaines échéances électorales, à commencer par l’élection présidentielle, la politique semble se réduire à la brigue du pouvoir.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.