Ce dimanche, le pic de 51,3 % pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.
Tout indique que les partis traditionnels se sont eux-mêmes enfermés dans l’espace fatal où ils se voient confinés aujourd’hui. Et de longue date.
Le premier ministre Edouard Philippe (à gauche) venu soutenir Bruno Le Maire (à droit), ex-candidat de droite et désormais sous les couleurs de la République en marche, le 28 mai, dans l'Eure.
Thomas Samson/AFP
Est-il pertinent d’analyser la vie politique en termes militaires ou religieux ? Personne n’est prisonnier d’un parti. Dans ce domaine, il n’y a ni frontières naturelles, ni symboliques.
Dans un meeting de campagne, le 31 mars. Face à un monde de plus en plus complexe, les citoyens ont tendance à choisir comme leaders les personnes exprimant les jugements les plus péremptoires.
Anne-Christine Poujoulat/AFP
Les candidats à la présidentielle proposent des solutions simplistes et privilégient l’action sur la réflexion. Ils cèdent à la « stupidité », une culture qui se diffuse dans la société actuelle.
À Lyon, le 11 avril dernier.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Un nombre de non-inscrits plus important que lors des précédents scrutins présidentiels, le poids des affaires et le brouillage gauche-droite : le taux d’abstention pourrait atteindre un pic.
Cours de mathématiques. Les intentions de vote pour le Front national restent bien plus faibles chez les professeurs que dans le reste de la population.
Wavebreakmedia
Les intentions de vote pour le Front national augmentent chez les professeurs. Mais le phénomène n’est pas aussi spectaculaire que certains médias et instituts de sondage le laissent croire.
Dépot d'un bulletin de vote lors des élections présidentielles de 2007 en France.
Rama/Wikimedia
Avner Bar-Hen, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Vote préférentiel, vainqueur de Condorcet, théorie de l’électeur médian… Quand les maths nous en disent plus sur la politique et les élections. Éclairant !
Chambre d'hôpital. Le droit de demander la mort est un sujet peu consensuel, y compris au sein d'un même parti politique, ce qui rend le sujet délicat à aborder en période électorale.
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La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont maintenant pris position sur l'euthanasie. Les clivages se font moins sur l’appartenance politique que sur les modèles de société défendus.
12 janvier 2017, premier des trois débats télévisés à gauche.
Philippe Wojazer / POOL / AFP
Rassemblés dans leur rejet de la droite et de l’extrême droite, unis sur les valeurs républicaines, les candidats à la primaire de la gauche ont marqué leurs divergences sur le terrain économique.
A Berlin, le 10 janvier 2017.
Soeren Stache/DPA/AFP
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Quand on regarde ce qui s’est passé aux États-Unis, on est en droit de se demander si on n’assiste pas, en France, à une certaine redite, avec des personnalités et dans un contexte très différents.
Manuel Valls à Evry, le 5 décembre 2016.
Lionel Bonaventure/AFP
En se déclarant candidat à la primaire de la gauche, Manuel Valls a dû user de stratégies discursives complexes pour faire coïncider l’image dont il bénéficie auprès de l’électorat de gauche.
La chancelière à Berlin, le 29 novembre 2016.
Maurizio Gambarini/AFP
Sens tactique du compromis et détermination politique : la Chancelière allemande, qui brigue un nouveau mandat, fait preuve d’une longévité exceptionnelle à la tête de l’Allemagne.
Yannick Jadot, prochain candidat des Verts à la présidentielle.
Alain Jocard/AFP
Yannick Jadot devra faire la preuve, mesurée à L’aune des 5,25 % obtenus en 2002 par Noël Mamère, de l’utilité d’une candidature écologiste, de gauche et autonome à l’élection présidentielle.
Cécile Duflot et Yannick Jadot, en septembre 2016.
Nicolas Tucat/AFP
Le choix de Yannick Jadot par 54 % des votants comme candidat à l’élection présidentielle semble confirmer le désir de renouvellement des adhérents et sympathisants de EELV.
François Hollande, le 20 octobre, à Paris.
Régis Duvignau/AFP
On se perd dans ce tourbillon où les paroles ne se contentent plus de voler, mais restent sous la plume des journalistes. Tandis que le sens de l’État se disperse dans le vent de la déliquescence.
Le rayon des bières dans un magasin d'alimentation.
Esther Dyson/Flickr
Le programme du FN pour 2017 insiste sur la nécessité de sortir du tourbillon de la mondialisation pour protéger l’intérêt de la France et des Français. Cette stratégie est une erreur de jugement.
Nuit debout, le 16 avril 2016 à Paris.
Olivier Ortelpa/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les acteurs politiques, tentés de s’ajuster à la méfiance et à l’individualisme ambiants, sont peut-être en retard sur ce qui va dans le sens d’un retour au sens, à la solidarité et à l’engagement.
Michael Gove, à l'époque secrétaire d'État à la Justice du Royaume-Uni, au lancement de la « Big Society » en 2010.
Paul Clarke/Wikipedia
Analyse de la popularité et du déclin du concept de capital social de Robert Putnam, à la lumière des évolutions politiques en Grande-Bretagne où l’idée s’est implantée.
Le 26 mai dernier, à Feyzin (près de Lyon).
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Jusqu’où la violence est-elle une arme politique ? Réponse d’un chercheur engagé à ceux qui disent que rien ne justifie la violence et qu’elle est contre-productive.
Manifestation semi-statique à Paris, le 23 juin 2016.
Nicolas Tucat/AFP