Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le nationalisme est un outil efficace en Iran pour unir face à un ennemi commun. Mais il peut aussi empêcher une remise en question pourtant nécessaire de certaines orientations politiques récentes.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Entre menace séparatiste et hostilité extérieure, l’attentat d’Ahvaz, commis le 22 septembre 2018, est perçu en Iran comme un facteur sérieux de déstabilisation du Golfe.
Loin d’avoir été défait, le mouvement djihadiste conserve d’importantes capacités de nuisance sur fond d’instabilité sociopolitique structurelle en Irak.
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Dans cette partie du monde, chaque individu s’identifie d’abord par sa langue, par son ethnie ou par sa confession, tandis que la citoyenneté vient en second lieu.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
Pour éviter l’autonomisation du Nord, voire la partition du pays, Bagdad va devoir donner des garanties aux sunnites et leur octroyer une représentation viable.
En faisant fi du pluralisme théologique et de la tolérance religieuse, Daech met son interprétation des écritures et de la tradition au service de ses objectifs politiques, et non l’inverse.
Les tensions virulentes entre Riyad et Téhéran sont le dernier avatar d’une rivalité à la fois religieuse et géopolitique qui n’a jamais cessé depuis l’instauration de la Révolution islamique en 1979.
Riyad vient d’exécuter 47 personnes, dont un dignitaire chiite, provoquant la colère de l’Iran. Mais ces châtiments en cascade sont aussi et surtout destinés à maintenir la férule de la monarchie.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur doctorant, spécialiste de l'Iran travaillant sur la recomposition des équilibres interétatiques au Moyen-Orient et en Asie centrale, Institut catholique de Paris (ICP)