Inaugurée par la Grande Guerre, l’expérience française des guerres du XXᵉ siècle a ancré profondément et durablement dans l’opinion l’image d’un soldat victime.
Fallait-il ou non préserver les ruines de guerre ? Dès 1918 la question se pose et interroge l’idée même de souvenir, tandis que la France doit aussi se reconstruire.
La charge symbolique de la célébration du centenaire de l’armistice fait resurgir des controverses qui opposent la gloire des chefs au sacrifice des soldats anonymes.
Célébrer la victoire – ou la paix – du 11 novembre 1918 invite à se rappeler à quel point cette date peut être perçue comme une étape importante dans la maturation de « l’idée européenne ».
« Grande guerre », ou « guerre mondiale » ? Le décalage de terminologie chez les belligérants de 14-18 recouvrait une différence de vision géopolitique.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Les civils du centre du Mali sont réduits au silence, pris en tenailles par les divers groupes armés qui écument la zone en toute impunité et dont l’identité réelle est difficile à définir.
L’autonomie des robots tueurs permet non seulement de transformer la conduite des opérations militaires, mais également le paradigme même de la guerre.
Les « anti-migrants » oublient que la réadaptation à la vie quotidienne est l’un des principaux obsctacles auxquels sont confrontées les victimes de la torture ou de toute autre forme de traumatisme.
Ce stratège militaire suisse, qui fut au service de l’armée française puis russe, s’est servi de son expérience de la guerre pour poser les bases de logistique moderne, en 1838.
Sylvie Thénault, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
La disparition de Maurice Audin résulte d’un système, elle n’est pas un accident, elle n’est pas une bavure, elle n’est pas un excès : la reconnaissance de l’État le montre.
Tour d’horizon de l’exercice du pouvoir au Moyen Âge à travers trois essais qui se penchent respectivement sur le règne des Capétiens, celui de Saladin et sur l’empereur byzantin.
La guerre dure depuis maintenant quarante ans en Afghanistan, et les talibans sont prêts à la prolonger. Une résilience qui s’explique aussi par les erreurs des Occidentaux.
Martin Godon, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L’Europe : une destination de choix pour les trafiquants d’antiquités qui peuvent compter sur leurs réseaux bien implantés jusqu’aux plus hautes sphères de nos sociétés.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Encouragée par l’Arabie saoudite et Israël, l’administration Trump cherche à étouffer économiquement un Iran qui se sent assiégé. Une stratégie risquée qui pourrait à terme dégénérer en guerre ouverte.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po