La révision des prévisions de croissance à la baisse contraint Bercy à un nouveau tour de vis budgétaire dans un contexte où les marges de manœuvre apparaissent de plus en plus limitées.
Réduire la période d’indemnisation, c’est réduire le temps dont disposent les plus précaires pour se former, avec le risque de les enfermer dans une trappe à sous-qualification.
Le projet de réforme de l’assurance-chômage s’appuie sur le principe, largement contesté, qu’un durcissement des conditions d’indemnisation inciterait à un retour plus rapide sur le marché du travail.
Le modèle scandinave montre qu’un suivi étroit dès la perte d’emploi augmente la probabilité de sortir du chômage. Une efficacité liée toutefois à une indemnisation généreuse.
Offrir aux chômeurs une assurance contre l’échec constitue un outil puissant pour favoriser l’entrepreneuriat et, par conséquent, la création d’emplois.
Les États-Unis sont déjà le pays du monde où le nombre de victimes du Covid-19 est le plus élevé. À la crise sanitaire s’ajoute une crise économique aux conséquences encore difficiles à imaginer…
Le projet de réforme de l’assurance-chômage prévoit un nouveau dispositif de taxation pour les contrats courts. Les dernières mesures en la matière n’ont pourtant jamais eu d’effet sur leur volume.
Le projet européen s’oriente vers la mise en place d’un budget commun privilégiant la convergence des États membres plutôt que la stabilisation des économies en cas de choc. Explications.
La sortie de Macron sur le « pognon » des aides sociales dénote une incompréhension profonde de notre protection sociale qui vise à sécuriser les parcours de vie.
Que sait-on des dispositifs de contrôle et de sanctions ? Quelle est leur efficacité sur l’accès à l’emploi ? Quelles sont leurs conséquences, voulues ou non ? Finalement, quelle est leur légitimité ?
Le gouvernement Macron déroge de la politique économique et sociale promise en matière de réforme de l’assurance‑chômage. S’agit‑il d’une violation de contrat psychologique ? Exploration de ce concept.