Marianne Péron-Doise, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Au stade d’isolement auquel est parvenu le régime de Pyongyang, ayant même lassé la Chine, l’arme nucléaire constitue sa seule garantie de survie et on voit mal comment il accepterait de s’en défaire.
Les fuites qui se multiplient sur la teneur des relations que Trump et son entourage ont entretenues avec la Russie révèlent les fortes tensions entre le Président et ceux qui sont censés le servir.
Des dirigeants dont la position est bien assise et qui inspirent la confiance sur leur vision stratégique parviennent mieux à réduire les doutes en cas de crise internationale.
Fatiha Dazi-Héni, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Riyad est le gardien de la citadelle assiégée et s’impose comme le garant du statu quo de régimes dynastiques sortis indemnes du « printemps arabe », en dépit des mobilisations populaires d’ampleur.
Au début des années 1990, l’optimisme n’était pas de mise, et plusieurs des prophéties faites à l’époque semblent, sinon se réaliser, tout du moins devenir plus probables aujourd’hui.
Cet événement s’insère dans une dangereuse recrudescence de tensions dans la région entre la Serbie et le Kosovo. Et souligne cruellement les insuffisances de la justice internationale.
La technique qui consiste à déstabiliser tout le monde pour se montrer plus rassurant peut parfois fonctionner dans une négociation commerciale, moins facilement dans le domaine diplomatique.
De facto, l’Europe est déjà « à l’anglaise ». Même en son absence, le Royaume-Uni risque fort d’occuper une chaise vide, celle de l’invité fantôme, et de continuer à influencer les politiques.
Il est possible d’essayer d’imaginer ce que pourrait être, à l’avenir, une politique étrangère qui s’assumerait comme de gauche, à la fois réaliste et portant la marque d’ambitions spécifiques.
Le monde n’est jamais apparu, depuis 1945, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté.
La débâcle est là. Les vieilles puissances se retrouvent au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre.
Dans un récent discours au Parlement, Vladimir Poutine a mis l’accent sur les relations avec la Chine, le Japon et l’Inde. Les États-Unis n’ont pas le monopole de la notion de « pivot » asiatique.
Le nouveau président est loin d’être un isolationniste strict. Analyse de trois discours du candidat Trump considérés comme représentatifs du programme du candidat en matière diplomatique.
Après la war fatigue qui avait saisi le pays à l’issue de la période néoconservatrice de George W. Bush, le risque d’une world fatigue est grand, après l’ouverture au monde de Barack Obama.
Afrique du Sud, Burundi, Gambie : cet « Afrexit » est sans précédent dans l’histoire de la justice pénale internationale. Comment l’expliquer ? Et faut-il craindre un effet domino ?
Le discours de l’intérêt national est normal de la part des politiques, personne ne souhaitant être accusé d’agir à l’encontre des intérêts de la France. Mais quels sont-ils ?
L’Irak et la Syrie ont montré les limites du volontarisme. À quoi sert d’invoquer le leadership américain s’il ne peut guère changer la donne, et s’il n’est plus autant porteur de sens ?