La coopération et l’industrie 4.0 qui permet de reconfigurer les usines en cas de rupture des chaînes d’approvisionnement constituent une alternative à une autarcie coûteuse ou impossible.
Le coronavirus a mis en lumière les risques de dépendance en matière d'approvisionnement.
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Face aux ruptures de stocks et pénuries, il semble pertinent pour les entreprises de diversifier les sources d’approvisionnement et pour les États de consolider une politique commerciale régionale.
À partir de 2018, l'imposition de droits de douane sur les importations américaines en provenance de Chine a entraîné une réduction du commerce entre les deux pays.
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Des signaux de stagnation de certaines tendances apparaissaient déjà avant la crise. Décryptage en trois graphiques.
L'instabilité des relations commerciales sino-américaines pèse de plus en plus sur les chaînes d'approvisionnement en matériel médical.
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Malgré la trêve négociée avec la Chine, les États-Unis souffrent de difficultés d’approvisionnement en matériel médical. Cette situation risque d’accentuer les tensions.
La crise économique et sanitaire actuelle nous invite à repenser les processus de production mondialisés.
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Si la crise d’approvisionnement liée au Covid-19 peut favoriser les relocalisations dans les secteurs de l’industrie manufacturière, un boom des délocalisations des services doit être anticipé.
Borongan City, dans la province de Samar Est, Philippines, le 28 mars 2020.
Alren Beronio/AFP
Les chaînes de valeur globales qui caractérisent nos économies mondialisées sont aujourd’hui mises à mal par les dépendances que révèle cruellement la pandémie.
Un homme portant un masque facial est assis devant des rangées de magasins fermés près de l'usine Zhejiang Xuda Shoes Co. à Wenzhou, le 27 février 2020.
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Thierry Gonard, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Voilà des années que, notamment dans le cadre de la guerre commerciale sino-américaine, on parle beaucoup de « démondialisation « . Un phénomène que la crise du coronavirus contribue à accélérer.
La crise actuelle se caractérise par une absence d'offre qui se double d'une absence de demande.
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Les textes comme celui de l’accord de Paris ou de l’ONU restreignent les capacités à mener des politiques ambitieuses. Des pistes peuvent inciter les pays à se mettre d’accord pour aller plus loin.
Le 9 mars 2020, le personnel médical fête la sortie de tous les patients d'un hôpital temporaire mis en place pour traiter les personnes atteintes du coronavirus COVID-19 à Wuhan.
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Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’épidémie de coronavirus affecte profondément la Chine, du point de vue social, politique et économique. Le reste de la planète va-t-il réduire son degré de dépendance envers la RPC ?
En illustrant à quel point l’économie mondiale dépend de la Chine, le virus pourrait déterminer les futures évolutions de la mondialisation.
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La perturbation des chaînes d’approvisionnement et des marchés internationaux va influencer durablement les entreprises et les États dans leurs choix économiques stratégiques.
Le secrétaire britannique au commerce international, Liam Fox (à gauche) avec le ministre suisse de l'Economie Guy Parmelin (à droite) à Berne le 11 février 2019, après avoir signé un accord pour préserver les relations commerciales entre les deux pays.
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La Confédération helvétique a déjà négocié des accords avec Londres qui écartent les questions d’harmonisation des normes. Pour Bruxelles, suivre la même voie s’avère toutefois plus compliqué.
Les intentions d'achat de la célèbre bière mexicaine ont plongé depuis le début de l'épidémie.
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Les publicités pour les bières cherchent généralement à instaurer une représentation forte de la marque en un seul mot. Une stratégie à double tranchant, comme l’illustrent les déboires de Corona.
Les usines Hyundai à Ulsan, en Corée du Sud, ont fermé leurs portes le 7 février dernier en raison d'un manque de pièces causé par l'épidémie de coronavirus.
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L’allongement et la complexification des chaînes logistiques ont entraîné une multiplication des risques de rupture d’approvisionnement, comme l’illustre l’épidémie actuelle.
L’Union européenne importe des plantes pour une valeur avoisinant les 300 millions d’euros annuels.
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Acheter des plantes produites dans d’autres pays contribue à la diffusion de ravageurs et de maladies exotiques qui affectent les cultures et les forêts.
Des drapeaux britanniques devant Big Ben, Londres, 7 décembre 2016.
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Le Royaume-Uni quitte l’UE, mais entend bien continuer d’entretenir avec celle-ci un lien commercial avantageux… tout en développant ses échanges avec le reste du monde.
En cas d'épizootie comme la grippe aviaire, les éleveurs peuvent perdre leur production.
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Dans ce secteur, le rapport de force face aux distributeurs reste très défavorable aux éleveurs, déjà exposés aux risques d'épizooties et aux frondes des défenseurs du bien-être animal.
Et vous, êtes-vous plutôt sapin naturel ou artificiel ?
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Comment l’arbre de Noël a-t-il conquis le monde ? Décryptage historique avant de trancher la grande question : faut-il acheter aujourd’hui acheter un sapin naturel ou artificiel ?
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)