L’avenue des Champs-Élysées est désertée en raison des mesures de confinement mises en place pour tenter de contenir la propagation du Covid-19.
Phillipe Lopez / AFP
De nombreuses entreprises réorientent aujourd’hui leur production et leur offre dans le contexte de confinement et de crise sanitaire. Les enjeux business sont-ils toujours la motivation première ?
Le choix de rompre ou non le confinement est conditionné par des biais psychologiques identifiables.
Fabrice Coffrini / AFP
Les études permettent de dégager certains grands principes, comme confronter l’individu à sa propre image ou encore lui donner du temps pour qu’il réfléchisse aux conséquences de ses décisions.
Une mouette décolle du pont du Rialto sur le Grand Canal à Venise, le 18 mars 2020, pendant l'immobilisation du pays dans le cadre de la crise du coronavirus.
ANDREA PATTARO/AFP
La pandémie de Covid-19 incite les Européens à repenser leur rapport aux frontières. Face à la menace de la propagation de la maladie, la frontière doit-elle être un mur ou un filtre ?
Frontière canado-américaine à Lansdowne, Ontario, le 22 mars 2020.
Lars Hagberg/AFP
Au sein de l’UE comme aux États-Unis et au Canada, les gouvernements tendent à fermer les frontières pour bloquer la propagation de l’épidémie. Une réaction pour le moins discutable.
Le marché populaire du quartier de la Médina à Dakar le 18 mars 2020.
John Wessels/AFP
Si on peut comprendre l’utilité épidémiologique des mesures de distanciation sociale pour lutter contre le Covid-19 au Sénégal, leur acceptabilité sociale et culturelle reste à démontrer.
Emmanuel Macron en conférence virtuelle avec des représentants du Conseil de l'Europe à Paris le 26 mars pour discuter de la coordination de l'UE dans le contexte de pandémie de Covid-19.
La gestion de la pandémie par le gouvernement Macron pourrait donner lieu à de nouvelles formes de gouvernances plus autoritaires fondées sur le rejet de la démocratie représentative ordinaire.
La recherche sur les coronavirus et leurs enzymes éclaire les réponses à la pandémie.
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Les recherches antérieures et actuelles sur les coronavirus contribuent à éclairer la réponse à la pandémie actuelle, mais les réductions de financement pourraient menacer ces programmes.
Se concentrer sur ses inspirations et ses expirations pendant trois minutes permet de diminuer le niveau d’anxiété.
Stockfour / Shutterstock
Des études montrent que la peur affaiblit le système immunitaire. Raison de plus de limiter le stress, notamment grâce au recours à la pleine conscience.
Apéros entre voisins et discussions permettent d'échapper au confinement déclaré depuis la mi-mars en France.
Martin BUREAU / AFP
Alors qu’on pourrait s’attendre, avec le confinement, à une montée de l’individualisme, on observe au contraire une capacité à développer de nouvelles façons d’être en présence d’autrui.
Un malade est transporté lors d'un arrêt du TGV médicalisé de Strasbourg, à Angers, le 26 mars 2020. Des innovations qui pourraient éviter des choix difficiles en matière d'éthique.
JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Lorsqu’émerge une nouvelle menace épidémique, la recherche entame une course contre la montre. Peut-elle s’affranchir des principes éthique qui l’encadrent en temps normal ?
Aujourd’hui confinés, nous expérimentons, ce que nombre d’entre nous, nés en temps de paix, dans un État de droit, n’avions encore que peu connu : les limites aux libertés.
Dans le passé, les épidémies nous ont permis d’améliorer nos modes de vie. Si les gouvernements agissent avec intelligence, la COVID-19 pourrait produire les mêmes résultats.
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Historiquement, les pandémies ont apporté de profondes améliorations à la société. Est-ce que cela se produira cette fois-ci ?
Des vacanciers s'agglutinent sur la plage de Destin, en Floride, le 18 mars. Le bureau du shérif du comté avait annoncé qu'il appliquerait le décret émis par le gouvernement pour limiter les rassemblements à un maximum de 10 personnes sur les plages publiques, mais qu'ils chercheront à obtenir une conformité volontaire plutôt qu'une application plus stricte.
Devon Ravine/Northwest Florida Daily News via AP
Pourquoi certaines personnes se soustraient-elles à leur responsabilité en cette période difficile ? Peut-on compter sur les gens et s’attendre à ce qu’ils fassent des choix responsables ?
Au Royaume-Uni, où la population est désormais confinée, un homme portant un masque marche dans la rue le 26 mars 2020.
Oli Scarff/AFP
Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La pandémie, en ce qu’elle représente un risque majeur donc exceptionnel, appelle une réponse construite collectivement, et non pas par un petit groupe d’experts ou de décideurs.
Peur pour soi, peur pour les autres…
David Veksler/Unsplash
Cinq experts décryptent la peur qui a saisi la planète depuis l’apparition de l’épidémie en Chine il y a plusieurs semaines.
Le 19 mars dernier, les autorités monétaires européennes ont annoncé l'injection de 750 milliards d'euros de liquidités pour soutenir l'économie.
Daniel Roland / AFP
Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) e Solène Morvant-Roux, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Ces dernières années, les plans d’assouplissement quantitatif ont intensifié la financiarisation de l’économie européenne. La crise actuelle pourrait donc constituer l’occasion de recibler le soutien.
La distribution directe d'argent aux ménages à été théorisée par l'économiste libéral américain Milton Friedman en 1970.
Peter Griffin
Alors que les leviers monétaires mobilisés depuis 10 ans semblent avoir atteint leurs limites, la question d’un distribution directe d’argent aux entreprises et aux ménages revient sur la table.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)