Des manifestants au Zimbabwe scandent des slogans et agitent des drapeaux lors d'un rassemblement visant à dénoncer les sanctions de l'UE et des États-Unis contre le pays le 25 octobre 2019.
Jekesai Njikizana/AFP
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Des pays ou des organisations internationales promulguent régulièrement des sanctions contre tel ou tel État. Mais comment évaluer l’efficacité de ces mesures ?
Funérailles d'Anastassia, l'épouse d'Ivan le Terrible, en 1560, très probablement morte empoisonnée, comme l'indique peut-être la coupe qu'elle tient à la main.
Chronique illustrée d'Ivan le Terrible, ou Chronique des Visages, vers 1570. Département des manuscrits, Bibliothèque nationale de Russie, Saint-Pétersbourg.
L’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny s’inscrit dans une histoire longue de plusieurs siècles : des tsars à nos jours, le poison a été l’une des armes privilégiées des dirigeants russes.
Une femme nourrit des oiseaux à Moscou le 26 décembre 2019. Les températures à Moscou au cours des deux semaines précédentes ont dépassé les 7 degrés, alors que la moyenne pour décembre est d'environ moins 6 degrés.
Alexander Nemenov/AFP
Katja Doose, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le changement climatique, amplement étudié en Russie depuis l’époque soviétique, y est souvent perçu de façon positive, car le réchauffement semble favoriser les intérêts économiques du pays…
Manifestation de l'opposition à Minsk le 16 août 2020.
Sergei Gapon/AFP
L’explosion de mécontentement de la population du Bélarus après la récente présidentielle a pris de court l’inamovible dirigeant autoritaire Alexandre Loukachenko.
Sculpture au Parc de la Paix de Nagasaki, construit pour commémorer le bombardement atomique de la ville le 9 août 1945.
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La reddition du Japon est-elle due aux seuls bombardements des 6 et 9 août 1945 ? L’usage de l’arme nucléaire était-il justifié ? 75 ans plus tard, les débats font toujours rage.
La Crimée est l'un des principaux enjeux de l'affrontement en cours depuis 2014 entre l'Ukraine et la Russie.
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Illégale au regard du droit international, l'annexion de la Crimée par la Russie n'en demeure pas moins un objet juridique complexe, qu'il est utile d'examiner à l'aune d'autres événements récents.
Une manifestante tient une pancarte représentant le président Alexandre Loukachenka, sur laquelle on peut lire « Pars », à Minsk le 14 juillet 2020. Au fond, des affiches invitent les citoyens à se rendre aux urnes lors de la présidentielle du 9 août prochain.
Sergei Gapon/AFP
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
Baskhan Magamadov (au centre), président de l’Union des Tchétchènes et Ingouches des Alpes-Maritimes, et Noura Makaieva (à gauche), présidente de l'association Caucase - France, parlent à la presse à Nice, le 16 juin 2020.
Valéry Hache/AFP
Anne Le Huérou, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières e Aude Merlin, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Les récents événements de Dijon ont braqué le projecteur sur les quelques dizaines de milliers de Tchétchènes résidant en France. Une diaspora traversée par diverses lignes de fracture.
Les membres du Comité central du Parti communiste français défilent lors de la Fête du Travail, le 1er mai 1945 à Paris.
AFP
La pandémie de Covid-19 a rendu encore plus compliquée la vie des habitants des deux républiques séparatistes de l’est de l’Ukraine.
Le 19 août 1991, le président de la Russie Boris Eltsine grimpe sur un char pour s'adresser à ses partisans, qu'il exhorte à s'opposer à la tentative de putsch que viennent de lancer un groupe de durs du régime soviétique. Le putsch échouera et l'URSS disparaîtra trois mois plus tard.
Diane Lu-Hovasse/AFP
L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
Une statue d'enfant faisant partie d'un ensemble dédié au médecin et activiste social et politique Tsemakh Shabad est décoré d'un masque facial, le 28 mars 2020, dans la vieille ville de Vilnius, en Lituanie.
Petras Malukas/AFP
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Déçus par le manque de réaction initial de l’UE face à l’épidémie de Covid-19, les États baltes, qui ont su prendre des mesures précoces, se rapprochent les uns des autres à la faveur de la crise.
Vladimir Poutine et le patriarche Kirill à Moscou le 4 novembre 2019.
Shamil Zhumatov / Pool / AFP
La Russie va graver dans sa Loi fondamentale son attachement aux « valeurs traditionnelles », ce qui s’inscrit dans une tendance à l’œuvre depuis une bonne décennie.
La cavalerie roumaine franchit la rivière Prout, à la frontière de la Roumanie avec la Moldavie et l'Ukraine, en septembre 1941. La junte fasciste roumaine de Ion Antonescu avait renversé le roi Carol II et s'était alliée à Hitler contre Staline en octobre 1940.
AFP
Territoire en large partie roumain en 1940, l’actuelle Moldavie a été envahie par l’URSS, reprise par la Roumanie fasciste avant de redevenir soviétique. Cette histoire a laissé des traces profondes.
Un passant portant un masque de protection passe devant une affiche célébrant le 75e anniversaire de la Victoire, à Moscou, le 19 avril 2020.
Kirill Kudryavtsev/AFP
En Russie, le 9 mai, longtemps jour de deuil et de recueillement, est devenu une célébration bravache et vindicative. Une évolution voulue par les autorités, mais regrettée par la population.
Devant le Monument de la Mère Patrie à Kiev. La sculpture fait partie du Musée de l'histoire de l'Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale. Jusqu'en 2015, ce lieu portait le nom de « Musée national de la Grande Guerre patriotique (1941-1945) ».
Ruslan Kalnitsky/shutterstock
La mémoire de la Seconde Guerre mondiale est un enjeu majeur en Ukraine. Ce débat tient notamment une place importante dans son conflit actuel avec la Russie.
Comme le montre l’exemple de l’URSS, et contrairement à la vulgate collapsologique, les sociétés peuvent parfaitement s’effondrer pour des raisons internes et non externes.
Un technicien de laboratoire travaille sur des échantillons de personnes à tester pour le nouveau coronavirus au laboratoire « Fire Eye » à Wuhan le 6 février 2020 .
STR/AFP
Les thèses conspirationnistes affirmant que le coronavirus serait d’origine militaire naissent du secret absolu qui entoure les programmes d’armes biologiques conduits par divers États dans le monde.
L'immeuble du FSB, place de la Loubianka à Moscou.
A.Savin (Wikimedia Commons · WikiPhotoSpace)
La diffusion de la vidéo privée de Benjamin Griveaux ne doit sans doute rien au Kremlin, mais cet épisode n’en vient pas moins s’inscrire dans une longue tradition russe : celle du « kompromat ».
Vladimir Poutine et les membres de l'Assemblée fédérale se lèvent pour écouter l'hymne russe après le discours lors duquel le président a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles, le 15 janvier 2020 à Moscou.
Shamil Zhumatov/POOL/AFP
Jean-Robert Raviot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’objectif de Vladimir Poutine n’est pas de rester au Kremlin jusqu’à la fin de ses jours, mais d’assurer la pérennité du système qu’il a mis en place.
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Chargée de cours en science politique à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste de la Russie et du Caucase, membre du Cevipol, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières