Est-il possible d’estimer l’équilibre et l’incertitude d’une compétition sportive ? Et si oui, quels enseignements peut-on tirer de la Coupe du Monde des femmes qui vient de prendre fin ?
D’après une étude, la presse écrite dite « jeunesse » tend à présenter le football comme un loisir masculin, contribuant ainsi à perpétuer les stigmatisations traditionnelles entourant ce sport.
Une étude conduite dans les Hauts-de-France auprès de 99 clubs amateurs permet de mieux comprendre les différentes approches qu’ont les clubs à l’égard du football féminin.
Le développement du football féminin français doit concerner tous les niveaux, des clubs amateurs à la Division 1, dont la professionnalisation a pris trop de retard.
La Coupe du monde féminine de 2023 est sans doute la meilleure en termes de niveau sportif, d'investissements et d'audience. Mais l'équité et la reconnaissance ne sont pas encore au rendez-vous.
Luc Arrondel, Paris School of Economics – École d'économie de Paris et Richard Duhautois, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Alors que le football féminin gagne progressivement du terrain sur la scène médiatique depuis la Coupe du Monde de 2019, les inégalités salariales entre les équipes masculines et féminines perdurent.
Le Nigeria est en tête du classement des quatre équipes africaines. Deux autres font leur première apparition à la Coupe du Monde, tandis qu'un nuage sombre plane au-dessus de l'Afrique du Sud.
Maître de conférences en sociologie ; Laboratoire Centre de recherche sur l'industrie, les institutions et les systèmes économiques d'Amiens (CRIISEA), Université de Picardie Jules Verne (UPJV)