L’un des principaux devoirs de l’historien est de privilégier le savoir, et tout le savoir. « Sexe, race et colonies » est d’abord un livre adressé au public blanc.
Il y a un an, l'affaire Weinstein signait le début du mouvement #MeToo.
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Il y a un an, le hashtag #MeToo envahissait les réseaux sociaux. Si le harcèlement sexiste était déjà dénoncé, l'ampleur du phénomène marque un tournant dans la prise en compte des victimes.
Reconstitution de scène de crime.
Alexas_Fotos / Pixabay
Notre ADN recèle beaucoup d’informations très personnelles : de la couleur de nos yeux jusqu’à notre âge. Quand la police scientifique y met son nez, elle peut dresser un portrait-robot génétique.
Scène de mœurs, dit Le rapt de la négresse, peinture signée Christiaen van Couwenbergh.
[Delft, Pays-Bas], huile sur toile, 105x128 cm, 1632. Cette œuvre représentant le viol d’une femme noire choqua ses contemporains, non pas par sa violence, mais par la représentation d’une relation sexuelle interraciale, jugée déplacée à l’époque.
Flickr/Christiaen van Couwenbergh (1604-1667),
Comment les pays esclavagistes et colonisateurs ont-ils (ré)inventé l’« Autre » pour mieux le dominer, posséder son corps comme son territoire ? Extraits du livre « Sexe, race et colonies ».
A la cathédrale Saint-Paul de Pittsbrugh (Pennsylavnie), le 15 août 2018, au lendemain des révélations choc d'un rapport sur les abus sexuels dans cet État américain.
Jeff Swensen/AFP
Comment accepter la distinction, si profondément ancrée dans le catholicisme, entre Église enseignante et Église enseignée, si la première se révèle défaillante, et même parfois criminelle ?
Ordinations sacerdotales et diaconalesk, 28 juin 2015, Bordeaux.
Catho Bordeaux/Flickr
La question du célibat des prêtres dans les Écritures pose problème à l’Église depuis longtemps : il n’est en fait devenu obligatoire qu’au XIIᵉ siècle.
De #MeToo à #WeTooGether…
Affiches appelant au Rassemblements en soutien aux victimes de harcèlement sexuel en octobre 2017.
Jeanne Menjoulet/Flickr
Les enseignements d’une étude qualitative auprès d’étudiants en école de management sur la suite du mouvement #MeToo. Beaucoup de questions restent ouvertes.
Les faits de harcèlement arrivent encore trop peu souvent devant la justice, et portent trop rarement à conséquence.
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En tant que victime, il est difficile de faire reconnaître par la justice des faits de harcèlement. Une situation que les ordonnances Macron pourraient aggraver.
Le consentement peut s'exprimer de bien des façons, mais le silence n'en fait généralement pas partie.
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Si l'on en croit l'adage populaire, « qui ne dit mot consent ». Fort heureusement pour les victimes de harcèlement, le droit n'interprète pas le silence de la même façon.
Performances de danseuses à l'occasion d'une manifestation contre plusieurs attaques à l'encontre de femmes à Bangalore, sud de l'Inde.
Manjunath Kiran/AFP
Caroline Michon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’Inde a une histoire longue et plurielle de luttes féministes. Retour sur le mouvement indien des femmes et les enjeux à venir pour les femmes indiennes.
Campagne de sensibilisation sur les dangers du « sexting » en Allemagne (en 2013).
Pro Juventute/Flickr
Il faut replacer le débat ouvert par Olivier Roy dans le contexte du politiquement correct, intimement lié aux effets d’une démarche qui a comme but de supprimer le concept de culture.
Le mouvement MeToo et le hashtag associé, symboles de l'ère de la militance féministe « online ».
Wolfmann via Wikimedia Commons
À l’aide des outils numériques, la militance féministe d’aujourd’hui joue sur plusieurs tableaux : médias sociaux, invasion de la sphère publique, scandalisation, provocation…
Le « stealthing », une pratique qui a tendance à se répandre.
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Que faire face à l’inventivité débordante et galopante des utilisateurs pernicieux de ces nouvelles technologies qui supplantent en trois clics la réactivité de notre système législatif ?
Une femme sur cinq a déjà subi des faits de harcèlement sexuel au travail. Près d'un tiers des victimes restent silencieuses.
Alexandre Chambon/Unsplash
Pourquoi un si long silence sur les agissements d’Harvey Weinstein ? Pourquoi les révélations affluent‑elles maintenant ? La sociologie du scandale apporte un éclairage sur ces questions.
Paris, rue d'Aubervilliers. Fresque Rosa Parks, de 500 mètres de long, contre le racisme et le sexisme, mur SNCF.
Jeanne Menjoulet/Flickr
La parole des femmes harcelées, en mobilisant les réseaux sociaux dépasse le clivage victimes/auteurs : elle mobilise l’opinion publique qu’elle force à être témoin des violences.
Manifestation, le 13 octobre, à New York pour demander l'inculpation de Harvey Weinstein par la justice de cet État.
Spencer Platt/AFP
Conversation avec la politiste Virginie Martin, dont le roman « Garde-corps », entre agression sexuelle et résilience, fait écho aux affaires actuelles de harcèlement sexuel.
Le symbole transgenre. Avec certaines « perversions » sexuelles, le transsexualisme pourrait sortir officiellement de la catégorie des troubles mentaux.
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David Simard, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Des pratiques sexuelles qualifiées de perversions comme le fétichisme ou le sadomasochisme pourraient, en 2018, ne plus être classées parmi les troubles mentaux. De même que le transsexualisme.
Un homme manifestant à Paris le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes (ici en 2017).
Jeanne Menjoulet/Flickr
Les violences sexistes constituent toujours une réalité majeure de la société française. Si le droit positif a évolué, il reste beaucoup à faire sur le plan éducatif, notamment auprès des hommes.