Face à la montée des eaux, deux options s’offrent à nous. Protéger les activités anthropiques en renforçant les digues tant que cela est possible, ou redonner peu à peu sa place à la nature.
Préserver les prairies de marais, leurs flore, faune et les services qu'elles rendent aux sociétés humaines, est indissociable du maintien d'une activité agricole extensive.
Djiby Sambou, Université Amadou Mahtar MBOW de Dakar
La Langue de Barbarie à Saint-Louis du Sénégal est fréquemment soumise à des inondations fluviales imputables au changement climatique. Les populations tentent tant que bien que mal de faire face.
La mer monte, et nous dressons des digues qui repoussent le problème sans le résoudre. Des solutions d’adaptation fondées sur la nature existent pourtant dans les marais littoraux.
La pandémie transforme la manière avec laquelle la sécurité civile a l’habitude de procéder devant les aléas. Nos réseaux de soutien communautaire seront mis à rude épreuve s’il y a des inondations.
Les promesses de dons ont rapidement atteint un milliard d’euros après l’incendie de la cathédrale parisienne en avril, contre quelques millions après l’inondation de la cité des Doges en novembre.
Face à la multiplication des risques environnementaux, il est nécessaire d’introduire davantage de nature dans les villes pour tenter de les rendre plus résilientes.
Du coup de chaleur à l'asthme en passant par la maladie de Lyme, le changement climatique pose déjà un risque sérieux pour la santé. Il est essentiel désormais de tarifer le carbone.
Une bonne gestion de l’eau, couplée à la végétalisation, aide les villes à résister aux dérèglements climatiques. À ce titre, une initiative australienne apporte des solutions concrètes inspirantes.
Les inondations causent de lourds dommages tant économiques, sociaux qu'environnementaux, en plus d'avoir des effets sur la santé physique et psychologique des sinistrés.
Les tempêtes récentes alertent tristement sur l’avenir des cyclones tropicaux dans la région, qui risquent de s’intensifier sous l’influence du changement climatique.
Thierry Lebel, Institut de recherche pour le développement (IRD); Gérémy Panthou, Université Grenoble Alpes (UGA), and Théo Vischel, Université Grenoble Alpes (UGA)
La région du Sahel a connu à la fin du siècle dernier une très forte sécheresse. Malgré un apparent « retour à la normale », la zone est exposée à des événements climatiques de plus en plus marqués.
Les économistes ont leur rôle à jouer aux côtés des climatologues dans l’analyse et la gestion du changement climatique, mais ils doivent d’abord perfectionner leurs modèles.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne