Sur cette photo prise clandestinement, on peut voir des femmes fuyant la police anti-émeute lors d'une manifestation dans le centre de Téhéran, en Iran. Ces manifestations sont réprimées brutalement.
(AP Photo)
Le régime iranien met en œuvre des politiques et des pratiques de ségrégation et de discrimination similaires à celles pratiquées en Afrique du Sud sous l’apartheid.
Manifestation le 7 mars à Paris à l'initiative d'un ensemble d'associations féministes. La moitié des féminicides ont lieu en région rurale.
Alain Jocard / AFP
L’actualité est marquée par des plaintes pour viol dans le cadre d’examens gynécologiques. Ces pratiques médicales touchant à l’intime posent de nombreuses questions, dont l’éthique s’est emparée.
Le harcèlement de rue est trop souvent banalisé, alors qu'il s'agit d'un phénomène ayant des impacts négatifs réels.
(Mélissa Blais)
Il importe de déconstruire les arguments récurrents qui banalisent le phénomène du harcèlement de rue à l’aide des données et analyses.
Alors que la violence misogyne continue, les chercheurs et les journalistes devront prendre garde quant au traitement à accorder à la sous-culture du célibat involontaire (Incel).
(Shutterstock)
Luc Cousineau, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Donner trop de temps et d’énergie à l’idéologie incel finit par la perpétuer, au lieu de l’arrêter.
Manifestation pour les droits des femmes le 8 mars 2022 à Nantes. Discréditer les demandes d'indemnisation des victimes de violences sexuelles relève d'une nouvelle stratégie de défense des agresseurs.
Loic Venance / AFP
Justine Chaput, Ined (Institut national d'études démographiques)
Il y a quatre ans, à l’issue d’un référendum, l’Irlande autorisait l’avortement. Une issue qu’avait favorisée la publication sur Internet de témoignages de femmes ayant avorté hors du cadre légal.
Une prostituée dans une rue de Caen, le 29 novembre 2017.
Charly Triballeau/ AFP
La loi prostitution de 2016 a eu un impact important sur les personnes prostituées. Les données, utiles pour des enquêtes ultérieures ont été mises en ligne.
La mort à l'hôpital d'Astou Sokhna à son neuvième mois de grossesse a provoqué au Sénégal de nombreuses manifestations (ici 23 avril à Dakar). Tant en soutien à la famille que pour demander des soins plus humains.
Carmen Abd Ali / AFP
La prise en charge des femmes enceintes à l’hôpital reste un défi au Sénégal, notamment pour des raisons pécuniaires. Comment remédier aux violences obstétricales qui peuvent en découler ?
Des femmes restent à côté d'une voiture après un bombardement à Odessa, en Ukraine, le 3 avril 2022. Comme dans d'autres conflits, les femmes sont utilisées comme butins de guerre et sont victimes de violences sexuelles.
(AP Photo/Petros Giannakouris)
Les violences sexuelles commises par les soldats russes en Ukraine ne sont pas de simples « dérapages » individuels. Ce sont des armes de guerre et les femmes en sont les principales cibles.
Jusqu’à 78 % des femmes rapportent avoir déjà subi un geste de cyberviolence de la part d’un partenaire ou d’un ex-partenaire intime.
(Shutterstock)
Les technologies de l’information jouent un rôle crucial dans les relations intimes des jeunes. Or, elles peuvent parfois être utilisées pour surveiller, contrôler et harceler une partenaire intime.
Des personnes participent à un rassemblement lors de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada, sur la colline du Parlement.
La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick
Dans leur couverture des féminicides, les médias jouent un rôle de premier plan, non seulement dans la sensibilisation et l’éducation en général, mais aussi pour aider les efforts de prévention.
Aux États-Unis, l'accès à l'avortement s'est encore compliqué - surtout pour les femmes les plus vulnérables. Notamment au Texas (ici, manifestation à Austin contre les nouvelles lois en octobre 2021).
Vic Hinterlang / Shutterstock
Les conséquences des confinements liés au Covid dépassent la maîtrise de l’épidémie. Le comité d’éthique de l’Inserm s’est penché sur la gestion de l’avortement et les violences conjugales en France.
Manifestants argentins lors d'une manifestation contre la violence faite aux femmes, en 2007. Ils portent des photos de victimes de féminicides.
(AP Photo/Natacha Pisarenko)
La violence privée et la violence publique garantissent que les femmes et les filles « restent à leur place » – celle que les structures sociales patriarcales ont prescrite.
Manifestation suite à l’annonce officielle du retrait de la Turquie de la Convention d’Istanbul. Istanbul, le 1er juillet 2021.
Yasin Akgul/AFP
La Turquie s’est récemment retirée de la Convention d’Istanbul, un texte qui lutte contre les violences faites aux femmes. Un fléau pourtant très réel dans ce pays.
Manifestation contre les féminicides en France, à l'appel de plusieurs associations, le 18 octobre 2019.
Dominique Faget/AFP
Si les violences faites aux femmes sont multiples, elles restent le plus souvent peu visibles voire banalisées et se concentrent majoritairement dans les espaces privés.
Photo d'illustration de la marche féministe lors de la manifestation du 8 mars
2020 à Paris pour la Journée internationale des droits des femmes.
Jeanne Menjoulet/Flickr
Depuis le début des années 2000, inégalités et violences de genre agitent le milieu journalistique. Malgré plusieurs mouvements et protestations pour tenter de changer la donne, le phénomène perdure.
Si la première préoccupation dans les centre d’hébergement d’urgence est de fournir une assistance matérielle, le soutien psychologique ne doit pas être oublié.
Stéphane de Sakutin / AFP
Les conséquences de la non prise en charge psychologique des personnes accueillies dans les centres d’hébergement d’urgence peuvent être graves, pour elles et pour les autres. Enquête de terrain.
Une enquête inédite menée en Nouvelle-Aquitaine révèle que toutes les femmes en situation de handicap interrogées ont tenté de mettre fin à leurs jours.
Jacques Gaimard/Pixabay
Résultats d’une enquête inédite auprès de femmes en situation de handicap : plus de la moitié ont vécu ou vivent des situations d’abus physiques, psychologiques ou sexuels.
Derrière une apparence d’égale répartition de la charge domestique au sein d’un couple, les mesures laissent dans l’ombre une manière asymétrique de gérer les situations difficiles.
Les indicateurs ne permettent pas, par exemple, de mesurer la charge mentale, ou encore la flexibilité face à l’imprévu dont font généralement preuve les femmes au sein du foyer.