En juillet 1970 sort un numéro de revue révolutionnaire, « Libération des femmes : année zéro ». On y lit un récit de viol qui déconstruit les mécanismes de domination à l’œuvre dans l’agression.
Que doit faire un soignant qui soupçonne des violences conjugales, voire craint un féminicide ? Peut-il faire fi du secret médical, au risque de rompre la confiance et d’engager sa responsabilité ?
Depuis le Moyen Âge, la domination masculine s'exerce aussi dans la langue française, ce qui n'est pas sans conséquence sur les rapports entre les hommes et les femmes.
Si les questions de harcèlement et de sexisme dans la rue ont été très médiatisées, la lesbophobie reste peu documentée. Une étude tente de quantifier l’expérience lesbienne dans l’espace public.
Les violences de genre ne sont pas circonscrites au seul cadre familial. Harcèlement de rue et sexisme ordinaire, féminicides, viols, continuent d'envahir nos sociétés et nos imaginaires.
La médicalisation de l’accouchement a grandement amélioré la santé des femmes et des nouveau-nés. Mais les progrès techniques n’ont pas fait disparaître les violences obstétricales.
Une enquête inédite menée en Gironde en 2018 révèle que les femmes cadres et victimes de violences conjugales demeurent peu comptabilisées, restent souvent isolées et peu prises en charge.
Le « Grenelle des violences conjugales » lancé le 3 septembre dernier interroge et divise déjà les intervenant·e·s de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les problématiques des violences conjugales sont susceptibles de se reproduire sans fin de génération en génération, si les enfants qui en sont témoins ne bénéficient pas d’un accompagnement adapté.
Selon Tarana Burke, il y a du pouvoir dans le fait de choisir à qui et comment on dévoile une expérience traumatique aussi intime qu'une agression sexuelle.
Le rapport sur les disparitions et meurtres des femmes amérindiennes a conclu au génocide : une position que le Canada a acceptée avec courage. À quand le tour des États-Unis ?
Le Québec s’apprête à mettre en œuvre sur les campus la plus grande campagne de sensibilisation et de prévention des violences à caractère sexuel de son histoire. Mais a-t-on les bons outils ?
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Phénomène mal connu et tabou, la maltraitance en établissements pour personnes vulnérables existe bel et bien. Ou devrait-on dire, les maltraitances, car la réalité est complexe et difficile à cerner.
Les récents scandales de harcèlement à caractère sexuel dans les médias révèlent à quel point le sexisme ordinaire est profondément ancré en France, et ce, dès l’école primaire.
Et si Boko Haram puisait sa violence non pas dans le terrorisme islamique contemporain mais dans une histoire régionale meurtrière qui a eu un écho puissant au tout début du XXᵉ siècle ?