Des mots contre les maux. La capacité d'empathie devant une personne qui souffre n'a pas qu'un effet psychologique. Elle calme littéralement la douleur de l'autre.
Le cerveau n’a pas de récepteurs de la douleur, ce qui permet des opérations chirurgicales spectaculaires. Mais s’il ne ressent aucune douleur lui-même, il perçoit néanmoins toute la douleur du corps…
L’École Normale Supérieure donne la parole à ceux qui font l’ENS. Aujourd’hui : Antoine Triller, chercheur en neurobiologie, et Vincent Hakim, physicien.
La lecture nous instruit, nous distrait, nous transporte… Et nous transforme, en changeant notre perception d’autrui, littéralement. Pourtant, ses effets sur notre cerveau ont été peu étudiés.
L’épilepsie (ou, plutôt, les épilepsies) touche 500 000 Français. Très handicapante, cette maladie chronique dépourvue de filière de prise en charge ne se résume pas aux crises qu’elle provoque.
Dans les années 50, un psychiatre anglais du nom de John Todd a donné un nom évocateur aux expériences particulières de certains patients qui par moment voyaient le monde se déformer sous leurs yeux.
Quel drôle de phénomène : lorsque nous voyons quelque chose ou quelqu’un de très mignon, nous pouvons avoir tendance à avoir une attitude mignonne… agressive.
Vous avez un chat ? Vous l’aimez ? Vous pensez que c’était votre choix que de l’acquérir et le chérir ? Et si vous étiez manipulé·e par un parasite microscopique qui vous fasse aimer les félins ?
La recherche génétique sur ces troubles du développement cérébral qui concernent environ 2 % de la population générale met en lumière des défauts convergeant vers les synapses neuronales.
La capacité qu’a notre cerveau de détecter nos erreurs permet la prise en compte du comportement inadapté afin, soit de ne plus le reproduire, soit de le corriger tant qu’il est encore temps.
Un encadrement éthique est-il nécessaire pour réguler l’usage et les contenus des « mémoires externes », si l’on veut préserver les « mémoires internes ».
Manger mieux, bouger plus. Nous sommes martelés par ces slogans, mais sommes-nous tous égaux face à nos choix alimentaires ? Nos différences cérébrales pourraient avoir un rôle prépondérant.
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Directeur de l'unité Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine, Inserm, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Université de Caen Normandie, Université de Caen Normandie