Effectivité, compatibilité avec les textes de l’OMC, calcul de l’empreinte carbone… Le dispositif voté par les eurodéputés en mars dernier laisse plusieurs questions essentielles en suspens.
Une étude prospective fondée sur le « jeu des acteurs » montre que les discussions actuelles au niveau européen devaient impulser une période de mutation dans l’économie numérique, mais aussi au-delà.
Au-delà de son image de promoteur de la construction européenne, quel bilan peut-on tirer de la politique étrangère qu’a conduite Valéry Giscard d’Estaing durant son mandat présidentiel ?
Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
Une récente résolution du Parlement européen condamnant conjointement les crimes du nazisme et ceux du communisme a mis le feu aux poudres. Analyse d’un nouvel épisode d’un long combat mémoriel.
La perception de la pratique du lobbying par les citoyens et par les décideurs publics est contradictoire, certains le considérant néfaste alors que d’autres y trouvent une source d’information.
Frédérique Berrod, Sciences Po Strasbourg – Université de Strasbourg
Après trois ans de tergiversations et de négociations infructueuses, l’horizon est en passe de se dégager au Royaume-Uni. Et c’est l’option d’un scénario dur qui émerge.
Électoralement, tout se passe comme si le mouvement des « gilets jaunes » n’avait jamais eu lieu : il est impossible d’en trouver une trace dans les résultats du scrutin de dimanche.
Avec le nouveau Parlement, on se rapproche de la situation d’un Parlement national avec une majorité et une opposition : une majorité pro-européenne face à un ensemble de partis eurosceptiques.
La question sociale n’est pas évacuée comme le sous-entend le discours du « ni gauche ni droite ». Or c’est bien elle qui a toujours structuré le clivage gauche-droite.
Comment l'Union européenne est-elle perçue, de Rome à Oslo, en passant par Berlin, Amsterdam, Stockholm et Prague ? A l'occasion du renouvellement du Parlement européen, six experts répondent.
Une diffusion trop massive ou encore la priorité donnée à la communication numérique sont autant d’éléments qui brouillent les messages et creusent le fossé entre les institutions et les citoyens.
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
Même si des progrès ont été réalisés ces dernières décennies, la fin de la course au moins-disant social et fiscal apparaît encore comme une perspective lointaine dans l’UE.
Ce dont l’Europe meurt depuis 20 ans, c’est de l’immobilisme des progressistes autoproclamés qui, tout en clamant être les « bons Européens », sont surtout les défenseurs d’un statu quo intenable.
Des mesures donnant plus de pouvoir au Parlement européen en matière fiscale pourraient enrayer la baisse du taux de participation aux élections. Reste à en convaincre Paris, Rome et Berlin.
La relation bilatérale pâtit de conjonctures nationales, mais aussi d’un vaste mouvement de recomposition des forces politiques à l’échelle continentale avant les élections européennes de mai.
La récente réforme du règlement intérieur du Parlement européen vise à favoriser la transparence. Les activités de lobbying sont directement concernées.
Professeur des Universités, directeur du master en relations franco-italiennes, Université Côte d'Azur, Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS, Paris), professeur et membre du CISS de l'université LUISS de Rome, Université Côte d’Azur