En répondant à un sentiment tenace d'insécurité chez ses nouveaux alliés, l'OTAN prend un risque calculé : celui d'attiser les tensions avec la Russie.
Les autocollants ‘anti LGBT’ qui sont apparus en Pologne fin juillet participent d'un même terreau haineux, où les ultra-conservateurs retournent le discours victimaire à leur avantage.
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
La puissance des populistes provient de leur capacité à imposer leurs thématiques, leur temporalité de l’urgence, la simplification de leurs argumentaires et leur mode d’agir.
À Katowice, la COP24 s’est contentée de « sauver » (partiellement) l’accord de Paris, sans adapter ses ambitions à l’urgence climatique pointée par le GIEC en octobre.
Élaboré dans l'indifférence, ce Pacte fait l'objet d'une intense politisation et de polémiques virulentes. Pourtant, il suffit de le lire pour se rendre compte du caractère modéré de son contenu.
Les pays du Nord se sont engagés à verser 100 milliards par an à ceux du Sud pour les aider à faire face au changement climatique. Mais la comptabilité de cette aide présente de sérieuses lacunes.
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
La décision du 9 octobre 2018 dans l’affaire Urgenda aux Pays-Bas confirme la vitalité du mouvement de la justice climatique en Europe et dans le monde.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Certains pays d’Europe du Sud toucheront davantage de fonds européens de cohésion jusqu’en 2027, tandis que l’enveloppe va se réduire pour les États d’Europe centrale. Des décisions très politiques.
Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
Après ce vote, les groupes parlementaires européens, les partis nationaux, les gouvernements et même les électeurs devront trancher : pour ou contre l’accueil des migrants ?
Maître de conférences en Science politique, membre de l'Institut des sciences sociales du politiques (ISP, CNRS), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur des universités à l'Inalco, Paris, spécialiste de littérature et de civilisation polonaise/s, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne