Depuis la loi Ferry de 1882, c’est l’instruction, et non l’école, qui est obligatoire en France. Alors que l’école à la maison progresse, les annonces d’Emmanuel Macron le 2 octobre changent la donne.
La montée des séparatismes est un phénomène ambigu voire qui reste à prouver, et si l’arsenal juridique peut être amélioré, les pouvoirs publics possèdent déjà l’essentiel des instruments nécessaires.
Territoire en large partie roumain en 1940, l’actuelle Moldavie a été envahie par l’URSS, reprise par la Roumanie fasciste avant de redevenir soviétique. Cette histoire a laissé des traces profondes.
David Teurtrie, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Si le conflit dans le Donbass reste le point de tension principal, les contentieux russo-ukrainiens ne cessent de croître dans tous les domaines au moment où l’Ukraine entre en période pré-électorale.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Entre menace séparatiste et hostilité extérieure, l’attentat d’Ahvaz, commis le 22 septembre 2018, est perçu en Iran comme un facteur sérieux de déstabilisation du Golfe.
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le choix de Quim Torra, une personnalité sans expérience pour diriger la Catalogne, s’inscrit dans la vague de populisme qui inonde l’Europe et oriente vers la droite extrême le nationalisme catalan.
Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Tous les sondages montrent que les résultats prévus conduisent à une Catalogne ingouvernable. La situation économique et sociale devrait alors continuer de se dégrader.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Deux légitimités s’affrontent dans ces expériences : celle d’un État, de l’ordre, de la légalité, et celle d’une nation minoritaire qui tente d’être reconnue et de se doter d’un État.
Céline Marangé, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
Le Donbass est devenu un territoire dont ni Kiev ni Moscou ne veulent, mais que ni Kiev ni Moscou ne peuvent abandonner pour des raisons de politique intérieure et de crédibilité internationale.
Ce n’est pas tant que le nationalisme espagnol soit condamné. Il doit, par contre, se réinventer, au bénéfice de tous les Espagnols et au premier chef, des Catalans.
La crise économique est passée par là : l’indépendantisme est l’expression catalane d’un profond mécontentement populaire qui traverse toute l’Espagne. Et le choc avec Madrid paraît inéluctable.
Sociologue, professeur à l'UC Louvain, membre associé à l'URMIS, affilié à l’Institut Convergences Migrations, Université catholique de Louvain (UCLouvain)